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    Le paludisme tue entre un et trois millions de personnes à travers le monde chaque année et, comme beaucoup d'autres maladies véhiculées par des insectesinsectes, il gagne du terrain dans de nombreuses régions où les moustiquesmoustiques deviennent résistants aux pesticidespesticides. Des chercheurs de la Case Western University (Ohio), en collaboration avec leurs homologues allemands, sont parvenus à modifier génétiquement des moustiques dans le but d'intervenir dans le cycle de vie du Plasmodium, le parasiteparasite à l'origine du paludisme. Celui-ci se développe dans l'intestin de l'insecte, puis s'échappe à travers la paroi pour entrer dans la glande salivaire du moustique, d'où il peut être transmis à de nouvelles personnes. Le gène modifié du moustique provoque la sécrétion d'une protéineprotéine qui couvre la paroi et bloque le passage du Plasmodium. Les moustiques ne semblent pas être affectés par cette modification de leur génomegénome et poursuivent un cycle de vie normale. Trois essais menés sur des souris indiquent que la capacité des moustiques à propager le paludisme est fortement réduite, sinon éliminée. Certains chercheurs critiquent cette approche arguant que, bien que prometteurs, ces travaux n'aboutissent qu'à des résultats à court terme et privent de budgets d'autres approches visant à infléchir le cycle de vie, soit du Plasmodium, soit du moustique.