Treize pays ont apporté leur soutien à la demande italo-danoise de mettre en place un groupe de travail européen afin de garantir la coexistence des cultures transgéniques et des autres types de cultures, a annoncé le Conseil Agriculture et pêche le 19 octobre dernier.

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    Crédits : CORDIS

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    Lors de la réunion des ministres de l'agricultureagriculture de l'UE de la veille, l'Autriche, la Belgique, Chypre, la République tchèque, l'Allemagne, la Grèce, la Hongrie, la Lettonie, le Luxembourg, la Pologne, la Slovénie, l'Espagne et les Pays-Bas ont tous convenu, avec le Danemark et l'Italie, de la nécessité de collecter et de diffuser des informations à l'échelle communautaire.

    Il conviendrait de définir les exigences liées à la recherche sur la coexistence au niveau paneuropéen, ont-ils déclaré, évoquant la nécessité de fixer des valeurs limites pour l'étiquetage des teneurs des semences en OGMOGM.

    Ces quinze pays ont avancé que "la décision de la Commission d'intégrer 17 types de maïs transgéniquetransgénique au catalogue commun des variétés n'aurait dû être prise qu'après la publication du rapport de la Commission sur l'expérience des États membres concernant l'applicationapplication des règles régissant la coexistence", a déclaré le Conseil.

    Franz Fischler, commissaire européen en charge de l'agriculture, du développement rural et de la pêchepêche, a salué la proposition d'adopter une loi sur la coexistence à l'échelle nationale et a proposé d'instaurer un réseau d'États membres destiné à échanger des informations et des idées relatives aux nouvelles pratiques et expériences.