S’il permet de s’endormir vite, l’alcool n’est pourtant pas un somnifère idéal. Il raccourcit, notamment, la phase de sommeil paradoxal, période durant laquelle on rêve, perturbant ainsi les cycles naturels. En plus, avec les ronflements qu'il peut induire, il risque d'altérer le sommeil des voisins de chambre...

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    Il est prouvé que l'alcool permet de réduire son temps d'endormissement et peut rapidement propulser dans un sommeil profond, mais il réduit aussi la période la plus agréable de la nuit, le sommeil paradoxal, cette période pendant laquelle on rêve. De plus, il n'est pas rare de devenir dépendant à l'alcool pour s'endormir, expliquent les chercheurs, et l'alcoolalcool peut aussi induire des ronflements, voire des apnées du sommeilapnées du sommeil chez certains ronfleurs.

    Le docteur Irshaad Ebrahim, du London Sleep Centre et co-auteur de cette recherche, a passé en revue une centaine d'études sur le sommeil, et plus particulièrement une vingtaine, afin de souligner les effets de l'alcool sur le sommeil. Ces résultats paraîtront dans l'édition d'avril 2013 de la revue Alcoholism: Clinical & Experimental Research.

    Pour les personnes qui recourent à la consommation d'alcool pour s'endormir, le site WebMD propose quelques alternatives plus saines comme faire régulièrement du sport, éviter de boire du café le soir et essayer de se lever et de se coucher aux mêmes heures chaque jour. De plus, il est conseillé de dormir dans une chambre fraîche, régulièrement aérée, réservée exclusivement au sommeil et aux câlins.