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    Schéma présentant les grandes cellules de la circulation atmosphérique, séparées par les anticyclones (A) et les dépressions (D). Les flèches bleues symbolisent les courants froids et les rouges les courants chauds. © Pierre cb, Wikimédia CC by-sa 3.0

    Schéma présentant les grandes cellules de la circulation atmosphérique, séparées par les anticyclones (A) et les dépressions (D). Les flèches bleues symbolisent les courants froids et les rouges les courants chauds. © Pierre cb, Wikimédia CC by-sa 3.0

    Ce sont les différences de chaleurchaleur reçue du SoleilSoleil entre les différentes régions de la Terre qui sont responsables de la circulation atmosphérique, c'est-à-dire des mouvementsmouvements à l'échelle planétaire des masses d'air de l'atmosphère.

    La modification des différences de température devrait donc, en théorie, modifier cette circulation. Or les modèles climatiques montrent que les hautes latitudeslatitudes (zones tempérées et polaires) devraient plus se réchauffer que les tropiquestropiques. La différence de température entre les tropiques et les hautes latitudes devrait donc diminuer, ce qui pourrait ralentir la circulation atmosphérique.

    Par ailleurs, le réchauffement dû à l'effet de serreeffet de serre tend à accélérer le cycle de l’eau en intensifiant l'évaporation et les précipitationsprécipitations. Une étude scientifique a démontré que cette intensification provoque une accumulation d'air humide, ce qui a diminué la vitesse des vents de la circulation atmosphérique du Pacifique (cellule de Walker) de 3% depuis le milieu du XIXe siècle.

    En outre, selon les auteurs de l'étude, cette modification pourrait affecter à son tour le phénomène El Niño, puisque celui-ci est causé par un affaiblissement périodique des ventsvents.

    Le changement climatiquechangement climatique modifie donc la circulation atmosphérique, a priori en la ralentissant.