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    Le principe du slow movement peut se résumer ainsi : « prenez le temps de vivre ». © InAweofGod's Creation, Flickr, cc by 2.0

    Le principe du slow movement peut se résumer ainsi : « prenez le temps de vivre ». © InAweofGod's Creation, Flickr, cc by 2.0

    Le slow movement est apparu dans les années 1980, à la suite du constat que l'on est victime du stress de la vie moderne. Ce mouvementmouvement propose de ralentir le rythme de vie. Le slow movement se décline en plusieurs branches.

    Le slow movement alimentaire : le slow food

    Cette première déclinaisondéclinaison du slow movement créée en 1986, est à l'origine une opposition à la « malbouffemalbouffe ». L'une des valeurs du slow food est de préparer vous-même de savoureux repas avec des produits provenant des producteurs locaux.

    Le slow movement urbain : les slow cities

    Née en 1999, cette déclinaison du slow movement a pour but de privilégier un développement des rythmes lents (réduction de la circulation, des bruits) pour une meilleure qualité de vie. Les espaces verts et les zones piétonnes sont privilégiés. Les slow cities font la promotion des traditions locales ainsi que de l'hospitalité.

    Le slow movement en voyage : le slow travel

    Cette autre branche du slow movement est constituée de deux principes. Vous devez prendre votre temps pour vous mêler à la population locale. Pour le slow travel, l'impact de votre voyage sur l'environnement doit être minimisé. Utilisez les transports en commun et achetez les produits locaux.

    Le slow movement financier : le slow money

    Le slow money est créé à la fin des années 2000, en réaction à la crise économique de 2008. Le principe est de réorienter les capitaux et de ralentir les flux. Cette branche du slow movement favorise les investissements dans de petites entreprises alimentaires.

    Pense-bête : Le slow movement se développe encore. Il existe des slow schools, des slow books, voire des slow TV.