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Georges Sallé

Georges Sallé

Biologie Végétale

1946 -

Les plantes parasites, demeurées pendant très longtemps des curiosités botaniques, sont devenues, dans certaines régions du globe, de véritables fléaux économiques. Afin de les combattre, il est indispensable de mieux les connaître. Grâce à Internet et à la présentation très richement illustrée de Futura-Sciences, le chercheur peut enfin faire partager sa passion à un large public. MERCI

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Biographie

Docteur es sciences

- Thèse de Doctorat d'Etat soutenue en 1977, intitulée : "Etude cytologique, cytochimique et histoautoradiographique du Viscum album L. (Loranthacées)".

- De 1969 à 1977 : étude des interactions entre le guigui et son hôte, le pommier, dans le cadre du Doctorat d'Etat.

- De1977 à 2000, responsable de l'équipe "Phanérogames parasitesparasites" du laboratoire de CytologieCytologie Expérimentale et MorphogenèseMorphogenèse Végétales (Université Paris 6) avec trois plantes parasites principales : le gui européen, les Striga de la zone sahélienne et Orobanche crenata sur fèvefève (Afrique du Nord et Moyen Orient).

- Depuis 2000, responsable du laboratoire de Parasitologie Végétale (Université Paris 6) comprenant 3 enseignants-chercheurs, 4 techniciens et plusieurs doctorants. En plus des précédentes espècesespèces de plantes parasites, le laboratoire a pris en charge le problème de l'orobanche rameuse en France.

Enseignement de 1er, 2ème et 3ème cycles avec une spécialisation sur les associations durables.

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métier

En tant que Professeur à L'Université Pierre et Marie Curie, je dois non seulement enseigner mais également assurer un travail de recherche en encadrant de jeunes chercheurs. La première tâche s'est considérablement alourdie au cours des dernières années puisqu'au delà de l'enseignement proprement dit, je dois assurer toute une logistique en tant que responsable d'un important service d'enseignement. De plus, cette année, la réforme du LMD (Licence-Master-Doctorat) a généré un grand nombre de réunions avec, heureusement, des équipes pédagogiques très efficaces.
La partie recherche, qui m'a toujours enthousiasmée, est encore plus prenante et mon regret est de ne pouvoir y consacrer plus de temps. La thématique « Plantes parasites », traitée dans mon laboratoire associe étroitement recherche fondamentale et recherche appliquée. Si le premier volet s'effectue exclusivement au laboratoire, le second m'amène très souvent à me rendre sur le terrain avec mes collaborateurs, en France mais aussi sur le continent africain, où des plantes parasites ravagent les cultures vivrières. Lors de ces missions, nous avons des rencontres fructueuses avec d'autres chercheurs, mais aussi avec des professionnels de l'agriculture (ingénieurs et techniciens agronomes, techniciens d'encadrement des Instituts spécialisés, agents de la Protection des Végétaux). Notre rôle est donc d'identifier les parasites des plantes mais aussi d'effectuer un travail de vulgarisation auprès du monde rural. L'objectif visé est toujours d'améliorer la santé des cultures, donc les rendements, en proposant des méthodes de lutte raisonnées, compatibles avec une agriculture durable. Pour moi, la lutte contre les plantes parasites est un combat quotidien qui doit faire appel à toutes les composantes du monde agricole.