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    Au large des côtes de France, les scientifiques ont recensé 200 espècesespèces de médusesméduses. Mais cinq ou six d'entre elles y sont surtout abondantes.

    Il existe différentes espèces de méduses. © Skeeze, DP
    Il existe différentes espèces de méduses. © Skeeze, DP

    La pélagie (Pelagia noctiluca)

    Une seule, la pélagie (ombrelle jusqu'à 12 centimètres de diamètre, rose-violet, parsemée de longues taches sombres), commune en Méditerranée, est vraiment à craindre.


    La Pelagia noctiluca est une redoutable petite méduse d’environ dix centimètres. Recouverte de cellules urticantes, elle se trouve souvent proche des plages en été. Cet épisode des Chroniques du plancton, créées par Christian Sardet, directeur de recherche au CNRS, nous emmène à sa rencontre. © Chroniques du plancton

    La pélagie flotte en surface ou entre deux eaux, et est donc difficile à discerner ; elle se rencontre souvent en banc de plusieurs centaines d'individus, et est le cauchemar des baigneurs en raison de ses cellules venimeusesvenimeuses situées sur son ombrelle, ses bras et ses tentacules.

    <em style="text-align: center;">Pelagia noctiluca.</em> © Wuniatu, Flickr, CC by-nc-sa 2.0
    Pelagia noctiluca. © Wuniatu, Flickr, CC by-nc-sa 2.0

    Elle est capable d'infliger de méchantes brûlures, des cloques sur la peau et de la fièvrefièvre. Elle produit de la lumière quand elle est perturbée.

    <em>Pelagia noctiluca.</em> © Ed Bierman, Flickr, CC by-nc-sa 2.0
    Pelagia noctiluca. © Ed Bierman, Flickr, CC by-nc-sa 2.0

    Le poumon de mer (Rhizostoma)

    Aux formes massives, le poumonpoumon de mer (Rhizostoma) est une méduse qui possède une ombrelle bleutée (jusqu'à un mètre), bordée d'un feston sombre. Ses bras ont un aspect de « chou-fleurchou-fleur ».

    <em style="text-align: center;">Rhizostoma pulmo.</em> © Piero Castellano, Flickr, CC by-nc-sa 2.0
    Rhizostoma pulmo. © Piero Castellano, Flickr, CC by-nc-sa 2.0

    Cette méduse se nourrit de planctonplancton qu'elle aspire par des petites bouches situées sur ses bras mais peut aussi ingérer des proies qu'elle digère au niveau des bras, et dont elle aspire le jus ! Elle s'échoue parfois en masse sur les côtes de la Méditerranée, de l'Atlantique et de la mer du Nordmer du Nord. Elle est inoffensive pour l'humain.

    Aurelia aurita 

    L'ombrelle aplatie, presque transparente, de l'Aurélie, a la taille d'une assiette, entourée d'un millier de courts et fins tentacules. En période de reproduction, ses glandesglandes génitales dessinent quatre cercles colorés.

    <em>Aurelia aurita.</em> © Jim G, Flickr, CC by-nc-sa 2.0
    Aurelia aurita. © Jim G, Flickr, CC by-nc-sa 2.0

    Cette mangeuse de plancton est abondante sur les côtes de la Manche. Elle est présente dans les estuairesestuaires et jusque dans les ports car elle supporte de grands écarts de température, de salinité et de lumière. Elle est inoffensive pour l'humain.

    Chironex

    La méduse Chironex, qui vit dans les eaux tropicales de l'océan Pacifique, sur la côte nord de l'Australie, est l'un des animaux les plus venimeux de la planète, d'où son nom de « main-qui-tue » ou « guêpe-de-mer » !

    <em>Chironex yamaguchii.</em> © Digi_shot, Flickr, CC by-nc-sa 2.0
    Chironex yamaguchii. © Digi_shot, Flickr, CC by-nc-sa 2.0

    Son ombrelle, en forme de cube translucidetranslucide, mesure environ 15 centimètres et ses 60 tentacules sont capables de s'allonger sur quatre mètres ! Durant les mois d'été, les côtes nord de l'Australie sont envahies par de véritables essaims. C'est alors un vrai danger pour les nageurs s'ils frôlent par mégarde leurs tentacules, qui provoquent d'atroces brûlures. Ces méduses sont même capables de tuer un nageur en quelques minutes, si une grande longueur de tentacules a touché sa peau.

    Le venin passe vite dans sa circulation sanguine et paralyse son cœur ! D'où la nécessité de porter des combinaisons en fibre légère ; les mini-harpons des méduses sont trop courts pour piquer la peau recouverte par ces vêtements !