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    Rando dans le Parc National de la Terre de Feu

    Rando dans le Parc National de la Terre de Feu

    Nous sommes allés visiter le Parc National de la Terre de Feu, équipés d'une tente et de nourriture. C´est une bonne représentation de tout ce que l'on peut voir en Terre de Feu peut offrir nous a t-on dit.

    Près pour la nuit © Yann Michel

    Près pour la nuit © Yann Michel

    C'est de plus le seul parc argentin avec une côte marine. On y trouve fôrets, lacs, montagnes et une multitude de mammifèresmammifères et d´oiseaux.

    Plan du parc © Yann Michel

    Plan du parc © Yann Michel

    Les fôrets couvrent les pentes des montagnes andines jusqu'a une altitude de 600m, puis disparaissent pour laisser place aux formations végétales et aux pics enneigés. Ces fôrets n'occupent pas toute la surface aux pieds des montagnes, on y trouve aussi des tourbièrestourbières, des prairies et des secteurs sans arbrearbre.

    © Yann Michel

    © Yann Michel

    L'arbre typique est le « lenga »  de la famille des HêtresHêtres. Nous avons choisi de longer la côte au départ de notre randonnée et au bout de 15 minutes nous avons croisé un premier habitant de ce lieu, le renard argenté (Zorro en espagnol), il se nourrit principalement de lapins et de petits rongeursrongeurs. Il est officiellement chassé pour sa peau et sa population serait en régression.

    Un Lenga © Yann Michel

    Un Lenga © Yann Michel

    Nous continuons notre chemin : cet endroit pourrait ressembler aux côtes sauvages de Bretagne, la roche le long de la côte est verte, de petites prairies parsemées de fleurs jaunes précèdent les nombreuses criques composées de galets. Mais il y a une différence notable, à l'horizon se trouvent de nombreuses montagnes aux sommets enneigés et puis il n'y a pas ce renard.

    © Yann Michel

    © Yann Michel

    Plusieurs fois nous avons vu des oiesoies sauvages de Magellan, toujours en couple isolé. La femelle est marron avec des stries noires. Elle ne semble pas s'inquiéter de notre présence et continue à manger. Le mâle, un peu plus grand, blanc avec des stries noires, la ligne svelte, a toujours un oeil sur nous.

    Dans la fôret, il y a régulièrement dans les arbres ces petites boules orangées, parfois seules, parfois en groupe. Cela ressemble a de petits abricotsabricots. C´est en fait un champignonchampignon parasiteparasite, appelé "pain de l´indien", il se développe sur l´arbre. Celui-ci réagit face a cette agression en gonflant à la base du champignon, cherchant a l'expulser et formant un genre de noeudnoeud. Ce noeud est d´ailleurs la spécialité de la région, on le retrouve en boutique sous différentes formes de souvenir.

    © Yann Michel

    © Yann Michel

    Quoique qu´il en soit, la nature reste surprenante et simple à la fois.

    Un mammifère trouble également cette fôret, c´est le castor. Ils ont introduits 25 couples en 1946, aujourd'hui, ils sont 40 000.

    Beaucoup de cours d´eau ont été modifiés à cause des changements de niveau dus à la constructionconstruction des barrages caractéristiques de cette espèceespèce. Ces barrages sont nombreux dans certaines zones, il faut pourtant s´armer de patience pour entrevoir le responsable.Nous avons attendu plus d´une demi heure près d´un barrage en compagnie de moustiquesmoustiques, pour voir enfin une tête surgir de l´eau.

    Il est par contre très facile de voir les oiseaux qui habitent cette région, il suffit de s'asseoir et d'attendre quelques minutes : faucons, buses, chouettes, ibis, hirondelles, chardonnerets, bécasses sont en grand nombre et peu farouches. Un soir, nous étions dans notre tente, et nous avons eu la visite, à proximité d´un couple de rapacesrapaces hélas nous n´avons pas pu identifier exactement ces deux spécimens. Il faut dire qu´il faisait assez sombre.

    Durant ce séjour dans ce parc, nous avons fait l'ascension du mont Guanaco et nous avons eut la chance d'apercevoir le majestueux Condor lors de notre redescente.