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    Les archives paléontologiques montrent que l'apogée de l'explosion cambrienneexplosion cambrienne (l'apparition soudaine à l'échelle des temps géologiqueséchelle des temps géologiques de la plupart des grands groupes animaux actuels comme les phylumsphylums tels que les arthropodesarthropodes et les vertébrésvertébrés dont nous faisons partie) culmine entre il y a 540 et 520 millions d'années.

    L'explosion cambrienne serait la période d'apparition des groupes d'animaux, parmi lesquels nous figurons.

    <em>Promissum pulchrum </em>faisait partie des conodontes (<em>Conodonta</em>), des formes denticulées fossiles apparues au Précambrien et disparaissant au Trias, lors d'une extinction commune à la fin de cette période. © Nobu Tamura, CC by-sa 4.0

    Promissum pulchrum faisait partie des conodontes (Conodonta), des formes denticulées fossiles apparues au Précambrien et disparaissant au Trias, lors d'une extinction commune à la fin de cette période. © Nobu Tamura, CC by-sa 4.0

    Recherches sur le monde animal du Précambrien

    Toutefois, l'explosion cambrienne n'est probablement que l'ultime étape d'un long processus évolutif amorcé plus tôt encore, dès le PrécambrienPrécambrien (NéoprotérozoïqueNéoprotérozoïque). Cette hypothèse est en partie confirmée par les données moléculaires qui fixent l'origine de nombreux phylums bien avant le CambrienCambrien.

    À gauche, en photo, le site de Chengjiang (Chine) ; à droite, les principaux sites à conservation exceptionnelle attestant l'origine précambrienne des métazoaires et leur radiation majeure au Cambrien inférieur (explosion cambrienne : entre il y a 540 et 520 millions d'années). © DR

    À gauche, en photo, le site de Chengjiang (Chine) ; à droite, les principaux sites à conservation exceptionnelle attestant l'origine précambrienne des métazoaires et leur radiation majeure au Cambrien inférieur (explosion cambrienne : entre il y a 540 et 520 millions d'années). © DR

    Les recherches menées en Chine (Programme PICS-CNRS) en collaboration avec une équipe chinoise de Nankin (Nanjing Institute of Geology and Palaeontology) visent à établir une chronologie précise de ces évènements évolutifs sans précédent mais également à reconstituer le fonctionnement des premiers écosystèmes marins.

    La plupart des gisementsgisements à conservation exceptionnelle étudiés se situent dans les provinces du sud de la Chine (Yunnan, Guizhou), notamment celui de Chengjiang daté du Cambrien inférieur (voir l'image ci-dessus).