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    La position des animaux est une recherche à elle seule, tout comme leur aspect extérieur, l'aspect de la peau, sa couleur, restent encore dans le domaine de « l'imagination calculée », c'est-à-dire qu'il ne faut pas partir du principe que l'absence de données offre des possibilités illimitées et qu'aucune barrière ne peut freiner l'imagination de l'artiste.

    Un ours blanc (<em>Ursus maritimus</em>) sur l'île de Spitzberg, dans l'archipel norvégien de Svalbard. © Arturo de Frias Marques, CC by-sa 4.0
    Un ours blanc (Ursus maritimus) sur l'île de Spitzberg, dans l'archipel norvégien de Svalbard. © Arturo de Frias Marques, CC by-sa 4.0
     <br>Une esquisse d'une scène classique : le combat entre un carnivore et un ornithopode, qui après approbation, sera mise en couleur. © Michel Fontaine
     
    Une esquisse d'une scène classique : le combat entre un carnivore et un ornithopode, qui après approbation, sera mise en couleur. © Michel Fontaine

    Évaluer l'environnement du dinosaure pour déterminer ses couleurs

    Pour reconstituer à peu près correctement un animal, il faut essayer en premier lieu d'imaginer son environnement. Si les tigres de Sibérietigres de Sibérie ou l'ours polaire sont blancs, c'est parce qu'ils vivent dans une région où la couleur blanche domine et qu'il leur faut beaucoup de discrétion pour surprendre leurs proies.

    Ainsi, la récolte d'informations sur le biotopebiotope réduit les capacités délirantes de l'illustrateur, à qui il reste encore quelques domaines à exploiter pour s'exprimer plus librement, comme les couleurs supposées des mâles en période d'accouplementaccouplement, ou des différentes robes que peut avoir un dinosaure en fonction de son âge.