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    La Caulerpa taxifolia a été introduite, involontairement certes, mais ses dégâts sur la biodiversitébiodiversité peuvent être importants. Elle s'est, en outre, introduite sous différentes espècesespèces.

    Banc de <em>caulerpa taxifolia</em>. © Wildsingapore, CC BY-NC 2.0
     
    Banc de caulerpa taxifolia. © Wildsingapore, CC BY-NC 2.0
    L'introduction de la<em> Caulerpa taxifolia</em> a engendré une polémique sur les responsables. © A. Meinesz, DR

    L'introduction de la Caulerpa taxifolia a engendré une polémique sur les responsables. © A. Meinesz, DR

    Personne n'a accusé quiconque d'avoir introduit l'alguealgue volontairement, par contre, il est regrettable que certains chercheurs de Monaco aient entretenu une vive polémique en refusant de reconnaître que l'algue puisse provenir de leur laboratoire. Cependant les médias se sont jetés sur cette aubaine médiatique et tout cela contre les avis scientifiques présentés à ce jour (université de Nice Sophia Antipolis, université de Marseille, lfremer, etc.).

    Les différentes espèces de <em>Caulerpa</em>. © DR

    Les différentes espèces de Caulerpa. © DR

    Les différentes espèces de Caulerpa en Méditerranée

    En Méditerranée, il existe cinq Caulerpa dont C. scalpelliformis, C. mexicana, mais aussi...

    <em>Caulerpa prolifera. </em>© DR

    Caulerpa prolifera. © DR
    • C. prolifera cousine de c. taxifolia, aux feuilles entières et de la même couleur verte. Cette espèce est commune mais, malgré son nom n'est pas envahissante.
    Image du site Futura Sciences
    <em>Caulerpa taxifolia. </em>© DR

    Caulerpa taxifolia. © DR

    Pour bien la reconnaître... Belle algue vert fluo lorsqu'elle est éclairée l'été par le soleil ou une lampe, sa tige rampante (stolonstolon) porteporte des feuilles (frondes) de 5 à 65 cm découpées comme celles de certaines fougèresfougères ou d'arbresarbres comme l'IfIf.

    <em>Caulerpa </em><em>racemosa</em>. © DR

    Caulerpa racemosa. © DR
    • C. racemosa : progressant rapidement en Méditerranée depuis le début des années 1990 à partir de la Méditerranée occidentale, cette autre espèce de Caulerpe est désormais dans les eaux françaises. La première signalisation (recueillie grâce au réseau d'observateurs de Caulerpa taxifolia) date de l'été 1997, en rade de Marseille. Depuis elle a été découverte à Menton en 1998, dans la rade de Villefranche et à Porquerolles en 1999.

    Cette petite caulerpe peut également constituer un lacis dense d'axes rampants, sur divers types de fonds, susceptibles de modifier les écosystèmesécosystèmes envahis. 

    ll existe une sixième espèce, Caulerpa ollivieri (voir photo : différentes espèces ci-dessus), très voisine de Caulerlpa prolifera, ce pourrait être la même.

    Caulerpa racemosa devenue envahissante depuis 1990 a été localisée pour la première fois dans les années 1920 en Tunisie. La récente prolifération d'une nouvelle variété qui a été introduite semble aussi présenter un danger pour les écosystèmes littoraux. Onze pays sont actuellement touchés par son « invasion ». Elle a, au contraire de C. taxifolia, une reproduction sexuelle et se répand beaucoup plus vite.