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    Réputée pour être une des mers les plus sauvages d'Europe, la mer d'Iroise est régulièrement animée par des courants forts, de nombreux récifs et des écueils qui rendent la navigation difficile. Mais elle est aussi jugée comme l'une des plus abondantes en biodiversitébiodiversité.

    Cap Sizun - La pointe du Raz. © Mathieu Brient, Flickr, CC by-nc 2.0
    Cap Sizun - La pointe du Raz. © Mathieu Brient, Flickr, CC by-nc 2.0

    Derrière son image de « mer coléreuse », l'Iroise cache un patrimoine précieux des grands espaces marins : plages, falaises, criques, archipelsarchipels et une culture maritime porteuse d'identité.

    Carte de la mer d'Iroise avec son périmètre maritime et ses zones d'intérêt majeur, ici en bleu foncé. © DR
    Carte de la mer d'Iroise avec son périmètre maritime et ses zones d'intérêt majeur, ici en bleu foncé. © DR

    Mais elle mérite aussi qu'on y vienne lors des tempêtestempêtes, pour se mettre dans l'esprit de la Bretagne maritime !

    Paysage en mer d'Iroise avec des rochers défiant le temps et la nature. © JR Paris, Flickr, licence Creative Common, CC by-nc-sa 2.0
    Paysage en mer d'Iroise avec des rochers défiant le temps et la nature. © JR Paris, Flickr, licence Creative Common, CC by-nc-sa 2.0

    Tableau de bord de la mer d’Iroise

    Chaque année, le Parc national marin réalise un tableau de bord qui a pour but de donner, sur le long terme, l'état de santé de la mer d'Iroise. Afin d'évaluer l'évolution du patrimoine naturel et culturel, de la qualité de l'eau, 61 indicateurs ont été mesurés en 2011. Ces indicateurs sont construits à partir des données de terrain récoltées par les équipes du Parc. Après analyse, l'état de chaque indicateur est évalué selon cinq niveaux.

    Le phare de Nividic, à l’île d’Ouessant, est situé sur la limite de partage des eaux entre la Manche et la mer d’Iroise dans l’océan Atlantique, une des zones avec le plus fort trafic de navigation dans le monde et l’une des plus dangereuses. © Samuel Lamotte d'Incamps, Wikipédia, licence Creative Commons Paternité, partage des conditions initiales à l’identique 2.0 France
    Le phare de Nividic, à l’île d’Ouessant, est situé sur la limite de partage des eaux entre la Manche et la mer d’Iroise dans l’océan Atlantique, une des zones avec le plus fort trafic de navigation dans le monde et l’une des plus dangereuses. © Samuel Lamotte d'Incamps, Wikipédia, licence Creative Commons Paternité, partage des conditions initiales à l’identique 2.0 France

    Les phares en Iroise 

    Voici une liste des phares en mer d'Iroise :

    • Saint-Mathieu ; 
    • les Pierres noires ;
    • Trézien ;
    • Kermorvan ;
    • le Four ;
    • les phares autour de l'île d'Ouessant.

    Promenez-vous le soir pour admirer le balai des lumières et amusez-vous à les reconnaître par leurs feux...

    Parcours de découverte de la pointe Saint-Mathieu

    Pour atteindre le site de Saint-Mathieu, une promenade d'un kilomètre à Plougonvelin est nécessaire. Ici est reproduite l'inscription qui vous encourage dans la balade :

    « Sur cette pointe de Finis Terrae, toi aussi visiteur, tu es venu te ressourcer face à la mer d'Iroise immense et parfois redoutable, face aux ventsvents et aux embruns qui t'assaillent. Bien des pas ont précédé les tiens en ce lieu : ceux des Celtes de l'âge du fer au cours du premier millénaire avant J.-C., des Romains durant les premiers siècles de notre ère, des Bretons d'outre-Manche au VIe et des VikingsVikings jusqu'au Xe siècle, puis des pèlerins venant invoquer Saint Mathieu... »