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    Non seulement on peut faire de l'aquacultureaquaculture « bio », mais une grande partie de la production aquacole est de fait bio : si l'on prend en compte les deux paramètres majeurs qui font qu'un produit est bio, l'absence de traitement par pesticidespesticides et l'usage d'aliments sans OGMOGM, les alguesalgues et les coquillages de culture sont des produits bio.

    Crevette mantis. © Skeeze, DP
     
    Crevette mantis. © Skeeze, DP

    Au niveau des espècesespèces carnivorescarnivores et détritivoresdétritivores, rares sont encore les éleveurs qui produisent « bio ». Mais quelques-uns le font, et leurs distributeurs en Europe et en Amérique le font activement savoir à leurs clients. On trouve ainsi, en particulier sur les étals français, du saumon de Norvège bio et des crevettes de Madagascar bio.

    Le saumon bio se fait encore rare sur les étals, mais le nombre de pisciculteurs certifiés ne cesse d’augmenter. © DR

    Le saumon bio se fait encore rare sur les étals, mais le nombre de pisciculteurs certifiés ne cesse d’augmenter. © DR

    Le site InternetInternet du ministère chargé de l'AgricultureAgriculture met à la libre disposition de toute personne intéressée les spécifications à respecter par une ferme aquacole pour pouvoir prétendre au label Agriculture biologique (AB). Il n'existe en effet pas encore de procédure spécifique à un éventuel label aquaculture biologique (AqB).

    Le cahier des charges français fixant les règles de production et de transformation des espèces aquacoles, publié en 2000, a été remplacé par un règlement européen sur l'aquaculture biologique entré en application le 1er juillet 2010. Ce nouveau règlement précise les règles détaillées pour la production bio de poissonspoissons, d'algues marines et de crustacés.

    Pour les animaux d'aquaculture, il encadre les pratiques d'élevage (densité, température, oxygène, lumière, structure d'élevage, etc.), l'origine des animaux (espèces locales, n'affectant pas les stocks sauvages, etc.), ainsi que les règles relatives à leur alimentation. L'objectif est de garantir au consommateur des produits sains et de haute qualité, en limitant le plus possible l'incidenceincidence sur l'environnement aquatique. En 2009, 29 pisciculteurs étaient certifiés, soit plus du double par rapport à 2008.