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    La contribution du CNES au développement durable

    La contribution du CNES au développement durable

    Afin d'apporter des réponses aux nombreuses questions environnementales que pose le développement durabledéveloppement durable, le CNES a lancé de nombreux programmes d'observation de la Terreobservation de la Terre, dans le cadre national, européen et international.

    L'étude de la terre solide et de la biosphèrebiosphère : actuellement, les systèmes d'observation à haute résolutionrésolution comme la famille SPOTSPOT permettent de mieux connaître l'évolution de la couverture des sols ou encore d'aider à la mise en place d'une agricultureagriculture de précision. En France, SPOT sera succédé par le programme PLEIADES, utilisant de nombreux capteurscapteurs optiques et radar qui pourront répondre aux besoin de suivi de l'environnement en mettant à disposition des produits en temps quasi réel. Le système VEGETATION permet de suivre l'évolution du couvert végétal mondial et d'anticiper les prévisions de rendement des cultures ou les problèmes liés à la sécurité alimentaire.

     Le satellite d'observation de la Terre SPOT 5, embarquant notamment l'instrument VEGETATION 2.<br />&copy; CNES

    Le satellite d'observation de la Terre SPOT 5, embarquant notamment l'instrument VEGETATION 2.
    © CNES

    L'étude des surfaces et des masses océaniques : grâce aux systèmes d'altimétriealtimétrie spatiale comme TOPEX/POSEIDONTOPEX/POSEIDON et JASONJASON, il est possible de mieux appréhender la variation du niveau des mers et le rôle des océans dans le cycle de l'eau. On peut par ailleurs prévoir l'impact de phénomènes climatiques majeurs comme El NiñoEl Niño. Le projet MERCATOR a pour objectif de mettre en place un service d'océanographie opérationnelle, semblable à celui qui existe pour la météorologiemétéorologie.

     Le satellite d'altimétrie spatiale JASON-1, successeur de TOPEX/POSEIDON. <br />&copy; CNES

    Le satellite d'altimétrie spatiale JASON-1, successeur de TOPEX/POSEIDON.
    © CNES

    Enfin la mission SMOS permettra de suivre l'humidité des sols et la salinité des océans.

    L'étude de l'atmosphèreatmosphère : les satellites météorologiquessatellites météorologiques comme METEOSAT et MSG, outre leur rôle dans la prévision opérationnelle, permettent de suivre les bilans énergétiques à la surface des océans ou des continents. L'effort doit se poursuivre avec l'instrument IASI, fournissant des informations de température et d'humidité dans l'atmosphère. L'instrument POLDER permet de déterminer le rôle des aérosolsaérosols et des nuagesnuages en étudiant les rayonnements terrestres. L'étude de la chimiechimie de l'atmosphère, en particulier le suivi du trou de la couche d'ozonecouche d'ozone, est assuré par certains instruments embarqués à bord du satellite européen ENVISATENVISAT.

    Par ailleurs, le système de collecte de données ARGOSARGOS, mis en oeuvre en 1978, permet de repérer et de collecter des informations en tout point du globe grâce à un système de balises. Il a notamment débouché sur l'élaboration d'applicationsapplications au service de l'environnement terrestre.