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    Gestion de l'information pour notre planète, mise en oeuvre des traités

    Gestion de l'information pour notre planète, mise en oeuvre des traités

    • Un système de gestion de l'information de notre planète

    Ben Ngubane exposait les attentes de l'Afrique du Sud à l'égard du GEOSS, au nom de son ministre des arts, de la culture, de la science et de la technologie, Phumzile Mlambo-Ngcuka. « Ces 20 dernières années » a-t-il noté, « nous avons fait de grands progrès dans la création de structures politiques crédibles, afin de nous aligner sur les critères mondiaux d'un développement durabledéveloppement durable fondé sur la science. Ceci ... est bien illustré par le phénomène du « trou d'ozone », pour lequel il n'a fallu que dix années entre sa détection, la compréhension de sa causalité et la mise en place de remèdes efficaces ordonnés par des structures politiques internationales.

    <br />Trou d'Ozone

    Trou d'Ozone

    Alors, que manque-t-il ? Pour éviter que nos succès ne se limitent à une série de résultats ponctuels, comme à propos du trou d'ozone, il faut ce que les milieux d'affaires appellent un système de gestion de l'information, ... fondé sur les grands principes généraux du profit et supervisé par des indicateurs internationalement reconnus, susceptibles d'être mesurés de façon fiable, scientifique et à un coût abordable.

    Notre souhait est que le GEOSS soit un système de gestion de l'information pour notre planète ».

    • Poursuivre la mise en œuvre des traités

    L'ambition déclarée du GEO est non seulement de faire progresser la connaissance des processus dynamiques de la Terre, mais aussi de donner une impulsion à la mise en œuvre des obligations fixées par les traités sur l'environnement. Des exemples nous sont donnés, ces dernières années, tels que la Convention sur la diversité biologiqueConvention sur la diversité biologique, adoptée au Sommet Terre de Rio en 1992, la Convention sur la lutte contre la désertificationdésertification de 1994 ou encore le Protocole de KyotoProtocole de Kyoto.

    <br />Trou d'Ozone

    Trou d'Ozone

    Comme l'explique Eric Vindimian, du ministère français de l'écologieécologie et du développement durable, « le fait de participer au GEO n'implique pas le souhait de ratifier des traités. Il reste que l'ambition du GEOSS est de construire des outils qui permettent d'observer la planète et que ces outils sont conçus pour être orientés vers les besoins des utilisateurs majeurs, autrement dit, les gouvernements, qui sont ceux qui ont le plus besoin de connaître l'état de la planète pour signer et mettre en œuvre les traités internationaux. Même les gouvernements qui n'ont pas ratifié certains traités n'ont pas manifesté d'opposition à ce que les observations du GEOSS servent à la mise en œuvre des traités internationaux. Les pressions sur l'environnement sont, bien entendu, parmi les paramètres à observer, tout autant que l'état de l'environnement en réponse à ces pressions ».

    - État actuel du Protocole de Kyoto

    Conclu par plus de 100 pays après plus de dix ans de négociations, le Protocole de Kyoto de 1997 demande aux 38 nations les plus industrialisés de réduire de 5,2%, d'ici à 2012, leurs émissions de gaz à effet de serregaz à effet de serre par rapport au niveau de 1990.

    En avril 2004, 122 pays responsables de 44,2% des émissions mondiales de CO2CO2 avaient ratifié le Protocole de Kyoto, les derniers en date étant Israël (mars 2004) et l'Ukraine (avril 2004). Étant donné que le Protocole doit être ratifié par les pays responsables de 55% des émissions mondiales de CO2 pour pouvoir entrer en vigueur, sa mise en œuvre ne pourra être efficace que lorsqu'il aura été ratifié par l'un au moins des autres pays Parties à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiqueschangements climatiques.