au sommaire


    La prolifération de ces plantes peut avoir des nuisancesnuisances sur les écosystèmesécosystèmes aquatiques : incidencesincidences hydrauliques, écologiques et impacts sur les activités humaines. Les collectivités mettent en place des opérations d'arrachage manuel ou mécanique, voire des traitements chimiques. Cependant ces opérations coûtent cher.

    Aster<em> novi-belgii.</em> © Dominicus Johannes Bergsma, CC by-sa 4.0
    Aster novi-belgii. © Dominicus Johannes Bergsma, CC by-sa 4.0

    Conséquences de ces végétaux :

    • obstacle à l'écoulement des eaux ;
    • gêne de la manœuvre ou limitation de l'efficacité des ouvrages hydrauliques ;
    • risque d'inondationinondation accrue ;
    • comblements accélérés du lit ;
    • modification et perte de diversité floristique ;
    • dégradation de la qualité du milieu (arrêt de la pénétration de la lumière, forts bio dépôts...) ;
    • entrave aux déplacements des poissons ;
    • obstacle aux pratiques de pêchepêche et de navigation, amateur ou professionnelle ;
    • gêne des activités sportives et de loisirs nautiques (baignades...).
    La jussie, fleur invasive. © DR
    La jussie, fleur invasive. © DR

      Moyens de lutte contre les plantes invasives

      Les plantes sont arrachées au moyen d'engin de chantier mais la plante peut être coupée et non arrachée entraînant un risque de bouturage. L'arrachage manuel méthodique doit prendre soin d'éliminer l'ensemble des bouturesboutures et des rhizomesrhizomes. Le traitement chimique consiste à pulvériser un herbicideherbicide mais ce système présente une faible efficacité et peut entraîner une pollution.