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    Défendre et protéger les cultures

    Défendre et protéger les cultures

    La science est l'alliée du bananier

    Elle intervient à tous les niveaux de la filière et apporte son concours pour :

    - Améliorer les techniques de culture en sélectionnant un matériel végétal de plantation performant, ou encore en mettant au point des itinéraires techniques adaptés qui tiennent compte à la fois des systèmes de culture et de la conduite de la plante.

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    - Améliorer les variétés. Ses chercheurs s'y emploient en travaillant sur l'amélioration génétiquegénétique et les biotechnologiesbiotechnologies. Ils s'appuient pour cela sur la richesse de la biodiversitébiodiversité, source intéressante de caractères agronomiques et de résistancerésistance aux maladies.

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    - Élaborer des stratégies de lutte raisonnée contre les parasitesparasites et les ravageurs. Celles-ci reposent en priorité sur la mise au point de méthodes d'avertissement biologique et climatique qui mettent en jeu des techniques plus respectueuses de l'environnement.

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    - Améliorer la qualité par les soins apportés aux fruits, au cours de la conduite de la plante au champ, en station de conditionnement et tout au long de la filière.

    Protéger l'environnement

    Les cultures industrielles destinées à l'exportation peuvent entraîner des dégradations importantes pour l'environnement (altération de la qualité des eaux, baisse de la fertilité des sols, utilisation importante de pesticidespesticides...). Il est donc indispensable de mettre en place une agricultureagriculture bananière plus respectueuse de l'environnement, basée sur des systèmes de culture durables qui puissent concilier la nécessaire rentabilité économique et la vitale préservation du milieu. C'est une des priorités que le CIRAD s'est fixées.

    Préserver la biodiversité des bananiers

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    En Asie du Sud Est, en dehors des espècesespèces sauvages, que l'on trouve encore dans de nombreux sites, plus de 500 variétés différentes de bananier sont traditionnellement cultivées par de petits planteurs dans des vergers situés à proximité des habitats ruraux. On les trouve alors en association avec des cultures vivrières ou encore en intercalaire avec toutes les autres grandes cultures. En Afrique de l'Ouest, il existe plus de 120 cultivarscultivars de bananier plantainplantain rassemblés dans la collection du Centre de recherche sur le bananier plantain (CRBP) au Cameroun. Ces derniers sont également cultivés en Amérique latine. La bananebanane que nous consommons en Europe est, au contraire, le produit de seulement deux ou trois variétés de bananier. Cette grande diversité de bananiers doit être conservée, car pour les améliorateurs elle est la source de caractères agronomiques et de résistance aux maladies intéressantes. Le CIRAD fait partie des grands centres de recherche qui, au nom de la communauté internationale, conservent cette diversité. En Guadeloupe, sur la station de Neufchâteau, il possède une collection au champ de 400 variétés différentes. L'INIBAP, de son côté, est dépositaire de la plus grande collection « in vitroin vitro » de bananiers au monde. Mais le consommateur peut aussi participer à la sauvegardesauvegarde de cette diversité en s'intéressant aux nouvelles bananes qui apparaissent progressivement sur le marché.

    La banane du futur sera-t-elle jaune, rose, sucrée, acidulée, longue, courte… ?

    La banane du futur se conjuguera au pluriel. Le consommateur pourra, en effet, déguster toutes sortes de bananes aux goûts les plus divers : sucrés, acidulés... Leurs pulpes iront du blanc crémeux à l'orangé et leurs peaux, épaisses ou fines, seront jaune citron, jaune d'or, et pourquoi pas roses ! Elles proviendront de bananiers qui seront cultivés dans des conditions plus respectueuses de l'environnement et auront acquis des résistances à leurs principaux ennemis. Et qui sait, ces "arbresarbres du paradis" seront peut-être cultivés demain pour tout autre chose que leurs fruits (médicaments, textiles...). La banane du futur a de beaux jours devant elle.

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    VITROPIC

    Pour permettre aux producteurs de fruits tropicaux de bénéficier pleinement du progrès des recherches le CIRAD a créé, en association avec certains producteurs, une filiale, VITROPIC, pour produire à grande échelle des plants de bananier par multiplication « in vitro » Crâce à une sélection clonale et sanitaire rigoureuse, les plants produits par ces techniques sont parfaitement sains, vigoureux et homogènes. Mis en place sur des sols sains ou assainis (jachère ou rotations culturales), ils permettent le réduire considérablement les traitements chimiques nématicidesnématicides ce qui abaisse les coûts de production tout en préservant l'environnement et en maintenant une productivité élevée pendant plusieurs années En outre, associée à des pratiques culturales adaptées, l'utilisation du vitroplant entraîne une amélioration des coûts de production grâce à une précocité accrue et à une maturité des régimes plus groupée. Véritable pionnier dans le domaine des vitroplants de bananiers et de plantains.

    VITROPIC propose également une collection de divers cultivars d'ananasananas et prépare de nouvelles pistes de développement dans le domaine des fleurs tropicales, de la canne à sucresucre et de nouveaux hybrideshybrides de café arabica.

    VITROPIC offre en outre aux professionnels une gamme étendue services : clonageclonage à façon de nouvelles variétés, conseils techniques en pépinières, expertise, transfert technologies. Résolument tourné vers l'avenir, VITROPIC investit dans la recherche et innove dans le but d'améliorer et de garantir la qualité du matériel végétal.