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    Polygonia c-album. © Benjamin Bergerot

    Polygonia c-album. © Benjamin Bergerot

    Robert-le-diable (Linné, 1758) - Polygonia c-album

    • Ordre : Lepidoptera
    • Famille : Nymphalidae
    • Sous-famille : Nymphalinae
    • Genre : Polygonia
    • Période de vol : mai à août
    • Milieu de vie : jardins, parcs, friches

    Abondance 

    Ce papillon est très fréquent et assez abondant en Europe et particulièrement en France où on le rencontre jusqu'à 2.000 mètres d'altitude. Nombre de générations par an : 2.

    Adulte

    Envergure : 45-50 mm.

    Apparence : le dessus des ailes est de ton orangé, avec de nombreuses taches brunes. La forme des ailes est particulièrement caractéristique par son découpage avec au centre de l'aile postérieure une tache blanche en forme de « C » visible sur le dessous. Le dessous des ailes peut être de couleurcouleur fauve (première génération) ou plus sombre (deuxième génération).

    On peut voir ici la tache blanche caractéristique du Robert-le-diable. © Benjamin Bergerot

    On peut voir ici la tache blanche caractéristique du Robert-le-diable. © Benjamin Bergerot

    Œuf

    Verts, ronds et côtelés, ils sont pondus, seuls ou groupés, sur la face supérieure des feuilles de la plante hôte.

    Chenille

    Taille : 35 mm au dernier stade.

    Apparence : la tête est noire avec deux protubérances à son sommet. Le corps est brun avec une plaque dorsale qui recouvre les deux derniers tiers de la chenille. Les pointes sur cette plaque sont blanches, alors que celles plus proches de la tête sont orangées.

    Plantes hôtes : orme, ortie, houblonhoublon.

    Chrysalide

    Marron et anguleuse, avec une tache blanche argentée, elle est attachée, tête vers le bas par un appendice formant des crochets, le crémaster.

    Confusion possible

    Peut être confondu en région méditerranéenne avec la vanesse des pariétaires. Il s'en distingue aisément par le « C » blanc visible sur le dessous de l'aile postérieure qui forme un « L » chez la vanesse des pariétaires.

    Remerciements à Benjamin Bergerot