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    Oie des moissons (Latham, 1787) – Anser fabalis

    • Ordre : ansériformes
    • Famille : anatidés
    • Genre : Anser
    • Taille : 0,65 à 0,85 m (envergure 1,40 à 1,75 m)
    • Poids : 3 à 4,1 kgkg
    • Longévité : 17 à 20 ans

    Statut de conservation UICNUICN : LC, Préoccupation mineure

    Description de l’oie des moissons

    L'oie des moissons, dont il existe trois sous-espèces (Anser fabalis fabalis, Anser fabalis johanseni et Anser fabalis middendorffii), est un oiseauoiseau au plumage uniformément gris dont l'intensité peut varier. La tête est plus sombre, tandis que le becbec est jaunâtre et plus ou moins ponctué de noir. La poitrine est plus claire et la partie ventrale est blanche, alors que les pattes palmées sont orangées.

    On dénombre plus de 800.000 oies des moissons. L’espèce n’est donc pas menacée. © arne.list, Flickr, cc by sa 2.0

    On dénombre plus de 800.000 oies des moissons. L’espèce n’est donc pas menacée. © arne.list, Flickr, cc by sa 2.0

    Habitat de l’oie des moissons

    Migratrice, l'oie des moissons se trouve dans la toundra et la taïgataïga arctiquesarctiques en été, où elle fréquente les lacs, les marais et les forêts clairsemées de conifères en Scandinavie, ainsi que les tourbièrestourbières sibériennes. Elle hiverne en Europe occidentale, en Chine et au Japon, et on l'observe généralement à proximité des labourslabours et des terresterres cultivées, sur lesquelles elle cherche sa nourriture.

    Couple d'oies des moissons à l'eau. © Jan Svetlik, Flickr, cc by nc sa 2.0

    Couple d'oies des moissons à l'eau. © Jan Svetlik, Flickr, cc by nc sa 2.0

    Comportement de l’oie des moissons

    La quasi-totalité de l'espèce est migratrice et se retrouve en zone paléarctique lors de la belle saisonsaison pour la nidification. On distingue deux grands groupes : l'occidental, qui reste en Europe du nord, et l'oriental, qui se déplace vers le nord de la Russie et de la Chine. L'oie des moissons possède un vol puissant qui lui permet de franchir de longues distances sans prendre de repos. À l'instar de ses cousines, elle pratique le vol en formation en V. L'oiseau de tête, qui fournit le plus grand effort, est relayé régulièrement.

    Oie des moissons en vol. © Billy Lindblom, Wikipédia, cc by 2.0

    Oie des moissons en vol. © Billy Lindblom, Wikipédia, cc by 2.0

    Reproduction de l’oie des moissons

    Le nid de l'oie des moissons est bâti au sein de la végétation pour ne pas attirer l'œilœil des prédateurs aériens, à proximité d'une étendue d'eau. Il est constitué de végétaux divers et tapissé de duvet. La femelle y dépose entre quatre et six œufs, dont elle assure seule la couvaison pendant environ quatre semaines. Le mâle, quant à lui, assure la garde et éloigne les intrus. Bien que les oies des moissons se déplacent et vivent en grandes colonies, les nids sont installés à distance raisonnable les uns des autres. Les jeunes sont nidifugesnidifuges et capables de suivre leurs parents dans les jours qui suivent la naissance. Ils entreprennent leurs premières tentatives d'envol vers deux mois, et atteignent leur maturité sexuelle au bout de la troisième année.

    Régime alimentaire de l’oie des moissons

    L'oie des moissons est exclusivement végétarienne. Elle se nourrit surtout d'herbe et de végétaux divers, de lichens ou de baies, et se rabat sur les tuberculestubercules et les graines dans les champs labourés en hiverhiver. C'est probablement sa propension à glaner dans les labours qui lui a valu son nom vernaculaire.

    Oies des moissons pâturant. Ces oiseaux sont exclusivement végétariens. © Olga e Zanni, Flickr, cc by nc nd 2.0

    Oies des moissons pâturant. Ces oiseaux sont exclusivement végétariens. © Olga e Zanni, Flickr, cc by nc nd 2.0

    Menaces sur l’oie des moissons

    Les effectifs ne semblent pas victimes de menaces particulières. En effet, l'oie des moissons possède des effectifs importants et une vaste aire de distributionaire de distribution géographique. De plus, l'espèce est chassable. Elle reste malgré tout sensible à la disparition progressive des zones humides sur les lieux d'hivernage et à la pollution.