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    On pourrait confondre, ne serait-ce qu'à cause de leurs noms, le faucon crécerellette avec le faucon crécerelle, rapace beaucoup plus commun. Mais le crécerellette, très rare, est plus svelte, pousse des « tchii tchii tchii » bien particuliers, possède une bande bleutée sur l'aile et n'a pas de tâches noires sur le dosdos.

    Deux populations sont installées dans le sud de la France (136 couples dans les Bouches-du-Rhône, 35 dans l'Hérault). Ce petit rapace, qui se nourrit principalement d'insectes, ne dépasse pas 58 à 72 cm d'envergure, pour une longueur de 29 à 32 cm. Colonial et migrateur, il est présent chez nous du mois de mars jusqu'au début du mois d'octobre. Il passe le reste de l'année en Afrique de l'ouest. En plaine de Crau, les colonies sont établies dans des tas de pierres et rassemblent d'1 à 32 couples.

     <br />&copy; Philippe Pilard <br />LPO - Tous droits réservés

    © Philippe Pilard
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    Protection du faucon crécerellette : ce qui est fait en France

    Le faucon crécerellette est une espèceespèce menacée. Dans les années 1970, sa population européenne a diminué de 90 %, du fait de la dégradation de ses habitats (pesticidespesticides, intensification des pratiques agricoles...). Ce rapace bénéficie en France d'un plan national de restauration. Les actions de conservation visent à étendre l'aire de répartitionaire de répartition de l'espèce dans notre pays grâce, d'une part, à la mise en œuvre d'une opération de réintroduction dans le département de l'Aude où l'espèce avait disparue depuis les années 1960 et, d'autre part, en protégeant les deux populations existantes de l'Hérault et des Bouches-du-Rhône.

    Pour en savoir plus : http://crecerellette.lpo.fr/