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    Les arcs volcaniques sont visibles des deux côtés du schéma. À gauche, il s'agit d'un arc dit insulaire, car il est lié à la subduction d'une plaque océanique sous une consœur. À droite, il s'agit de la cordillère volcanique. Dans ce cas, la plaque océanique subduit sous une plaque continentale. © José F. Vigil, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

    Les arcs volcaniques sont visibles des deux côtés du schéma. À gauche, il s'agit d'un arc dit insulaire, car il est lié à la subduction d'une plaque océanique sous une consœur. À droite, il s'agit de la cordillère volcanique. Dans ce cas, la plaque océanique subduit sous une plaque continentale. © José F. Vigil, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

    Un arc volcanique se compose d'une succession de volcans disposés le long d'une ligne courbe pouvant mesurer plusieurs milliers de kilomètres. Chaque édifice volcanique est alors situé à l'aplomb d'un plan de subduction, sur la plaque océanique ou continentale chevauchante (c'est-à-dire qui ne subduit pas).

    La majorité des arcs volcaniques forment la ceinture du Pacifique, mais il en existe également ailleurs, comme dans l'Atlantique. Les petites Antilles en forment aussi un, par exemple.

    Formation des arcs volcaniques

    Lorsqu'une plaque océanique subduit, elle emporte avec elle de l'eau au sein de ses roches. Elle va progressivement s'évaporer au fur et à mesure que la température augmente avec la profondeur, dans le manteaumanteau. La vapeur va alors hydrater les péridotites du manteau de la plaque supérieure (qui ne plonge pas).

    Or, les conditions de température et de pressionpression qui règnent à la profondeur où ce phénomène a lieu permettent une fusion partielle du manteau. Le magmamagma généré, moins dense, remonte alors vers la surface par infiltration, où il peut arriver, s'épancher et ainsi donner naissance aux volcans de l'arc.