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    Un exemple de réduction du roadkill basée sur la prévention et la réduction de la vitesse autorisée sur une portion de route identifiée comme un lieu de passage de la grande faune. © Clicsouris, Wikimedia CC by-sa 3.0

    Un exemple de réduction du roadkill basée sur la prévention et la réduction de la vitesse autorisée sur une portion de route identifiée comme un lieu de passage de la grande faune. © Clicsouris, Wikimedia CC by-sa 3.0

    Le roadkill est un phénomène lié à la circulation routière et ferroviaire qui décrit les collisions entre les véhicules et la faune.

    Les causes du roadkill

    Depuis les insectes écrasés sur les pare-brise jusqu'aux impacts parfois mortels avec de grands animaux (sangliers, vaches, ours, dromadairesdromadaires...), la route et le rail sont une cause de mortalité animale.

    Ces collisions sont dues à la fragmentation des habitats écologiques et de leurs couloirs biologiques par un réseau routier toujours en extension, ainsi que par l'augmentation continue du nombre de véhicules et de leur vitessevitesse dans le monde.

    Le roadkill représente un coût écologique pour la biodiversité, mais aussi un coût humain et économique au travers des accidentsaccidents engendrés. C'est pour cela que les autorités publiques, les aménageurs du territoire et la société civile incitent à réduire la mortalité animale par collision.

    Les solutions contre le roadkill

    Plusieurs solutions sont possibles en fonction des conditions locales et des enjeux :

    • la réduction de la fragmentation écologique par les infrastructures de circulation, par le choix des tracés et par des aménagements tels que les passages à faunepassages à faune ;
    • l'imperméabilisation de l'accès aux infrastructures par la faune, à l'aide d'obstacles au franchissement ;
    • la préventionprévention, au moyen de panneaux d'avertissement destinés aux conducteurs ;
    • la limitation de la vitesse sur certaines portions de route et, éventuellement, la fermeture temporaire de certaines routes lors des migrations ;
    • la mise en place de dispositifs effaroucheurs sonores ou lumineux pour prévenir la faune du danger et l'en éloigner ;
    • la mise à disposition de zones écologiques attractives pour la faune, au travers des mesures de compensation par exemple.