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    Vue aérienne de l’incendie de Buncefield, le 12 décembre 2005. © Mark Norman Francis CC by-nc 2.0

    Vue aérienne de l’incendie de Buncefield, le 12 décembre 2005. © Mark Norman Francis CC by-nc 2.0

    Le 11 décembre 2005, trois explosions frappent le terminal pétrolier de Buncefield, à 40 kilomètres de Londres. Les puissantes déflagrations qui ravagent le dépôt de carburant des sociétés Total, Texaco, BP et Shell s'accompagnent de plusieurs incendies.

    23 grands réservoirs de carburant s'enflamment et brûlent pendant 5 jours, détruisant la majeure partie du site et provoquant un énorme panache de fumée noire qui se répand sur le sud-est de l'Angleterre et au-delà.

    Les causes de l'incendie de Buncefield

    C'est un remplissage trop important d'un réservoir de pétrolepétrole qui est à l'origine de l'explosion et de l'incendie. Les fuites d'hydrocarbures ont en effet généré un nuage de vapeur inflammable qui s'est répandu sur tout le site avant de s'embraser avec une grande violence.

    Les conséquences humaines et environnementales

    43 personnes sont blessées dans le sinistre et 2.000 autres sont évacuées. Compte tenu de l'ampleur de l'incendie et du fait que le site est l'un des cinq plus grands dépôts de carburant du Royaume-Uni, le bilan humain est miraculeux, selon la police locale. La catastrophe de Buncefield est pourtant considérée comme le plus grand incendie qui se soit déclaré en temps de paix au Royaume-Uni.

    La pollution atmosphérique est aussi été limitée. Bien qu'il y ait des pointes transitoires de pollution, les niveaux demeurent en dessous des standards de qualité de l'airair.

    Les entreprises concernées ont plaidé coupables de non respect des règles sanitaires et de sécurité. Elles ont été condamnées en 2010 à payer 11 millions d'euros de dommages et intérêts.