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    Dégâts causés dans un champ par des sangliers. © Sasa Kunovac/Université de Sarajevo, Bugwood.org CC by-sa 3.0

    Dégâts causés dans un champ par des sangliers. © Sasa Kunovac/Université de Sarajevo, Bugwood.org CC by-sa 3.0

    L'équilibre agro-sylvo-cynégétique est un équilibre dynamique que recherchent les acteurs des milieux où agriculture, sylviculture et chasse coexistent.

    L’équilibre agro-sylvo-cynégétique, pour la biodiversité

    L'objectif de cet équilibre est de pérenniser une faunefaune sauvage riche et diversifiée (la biodiversité), compatible avec la pérennité et la rentabilité des activités agricoles et sylvicoles.

    Pour atteindre cet équilibre, les acteurs du monde rural ont recours à :

    • la chasse ;
    • la régulation des populations ;
    • la mise en place de zones tampons (culture à gibier, jachère de faune sauvage...) ;
    • l'utilisation de protection (enclos, répulsifs, etc.) ;
    • l'introduction ou la réintroduction d'individus ou d'espèces ;
    • la création, le maintien et la restauration d'habitats naturels (talus, haie, mare, etc.).

    Les difficultés pour garder cet équilibre

    La spécialisation des espaces (agricoles, forestiers) et l'absence de grands prédateurs font partie des difficultés pour atteindre et conserver l'équilibre agro-sylvo-cynégétique. En effet, la faune ignore ces spécialisations et se nourrit là où elle trouve sa nourriture, sans prédateurs pour contrôler ses populations.

    Sans intervention, une de trois composantes de l'équilibre pourrait prendre le dessus et engendrer des dysfonctionnements :

    • rendements agricole et sylvicole maximum ; régression de la faune et du gibier ;
    • prolifération de la faune ; nombreux dégâts dans les exploitations agricoles ; destruction des plantations et mise en danger de la régénération naturellerégénération naturelle des forêts.

    C'est donc dans la recherche d'un consensus que les différents acteurs (agriculteurs, forestiers, chasseurs) doivent aménager et partager leur territoire. C'est aussi à eux de se substituer aux prédateurs disparus, par l'entremise de plans de chasse et de battues administratives, par exemple.