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    Cet adjectif s'applique aux plantes ou aux animaux dont le contact ou la piqûre produit une éruption cutanéeéruption cutanée accompagnée d'une sensation de brûlure et de démangeaisonsdémangeaisons. L'exemple le plus courant est l'ortie, le mot urticaireurticaire provenant d'ailleurs du latin urtica (ortie) et urere (brûler). Chez l'ortie, l'irritation est provoquée par les poils des feuilles, qui libèrent un liquideliquide urticant lorsqu'ils se brisent. L'histaminehistamine contenue dans ce liquide va provoquer une dilatation des vaisseaux sanguinsdilatation des vaisseaux sanguins et une rougeur, tandis que l'acideacide formique, corrosif, induit la sensation de brûlure. La sérotoninesérotonine et l'acétylcholineacétylcholine vont eux stimuler les terminaisons nerveuses et provoquer la démangeaison.

    Dans le cas des méduses, ce sont les cellules urticantes appelées cnidocytes et présentes sur les tentacules, qui, au contact de la peau, envoient un liquide venimeuxvenimeux. Selon l'espèce de méduse et l'étendue de la surface atteinte, la réaction cutanée peut être plus ou moins sévère, avec parfois une brûlure au deuxième degré et une douleurdouleur intense qui va irradier dans une large zone autour de la piqûre.

    Plantes urticantes :

    • ortie ;
    • euphorbes ;
    • Berce du Caucase (Heracleum mantegazzianumHeracleum mantegazzianum) ou Berce commune (Heracleum sphondylium) ;
    • panais urticant (Pastinaca sativa) ;
    • boutons d'or (Ranunculus repens) ;
    • figuier.

    Animaux urticants :

    • chenille processionnaire ;
    • cnidaires : les plus urticants présents en France métropolitaine sont la physalie, la pélagie, la méduse rayonnée ou la cyanée bleue ;
    • certaines espèces de mygale.
    La piqûre de physalie est extrêmement urticante. © severinus, iNaturalist
    La piqûre de physalie est extrêmement urticante. © severinus, iNaturalist

    Comment soulager les piqûres urticantes ?

    Généralement, l’urticaire disparaît en quelques heures, mais il peut aussi s'accompagner de réactions allergiques, comme avec la chenille processionnairechenille processionnaire dont les poils peuvent être inhalés. Dans de très rares cas, il peut se produire un choc anaphylactiquechoc anaphylactique avec œdèmeœdème et difficultés respiratoires.

    L'effet urticant de l'ortie peut être neutralisé par des feuilles écrasées de menthe, de plantainplantain ou d'oseilleoseille aux propriétés anti-inflammatoiresanti-inflammatoires. On peut aussi frotter sur la peau un oignonoignon coupé en deux. Dans le cas des chenilles ou des méduses, la priorité est de retirer les poils ou les fragments de tentacules urticants. Les piqûres de chenilles peuvent être soulagées par des antihistaminiquesantihistaminiques.