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    On peut étudier une population d'espèce, de mésanges par exemple, grâce à l'évaluation de sa courbe de survie. © compagnonnature.free.fr

    On peut étudier une population d'espèce, de mésanges par exemple, grâce à l'évaluation de sa courbe de survie. © compagnonnature.free.fr

    La courbe de survie est un outil utilisé en écologie et en biologie des populations pour caractériser une population et une stratégie de reproduction.

    Une courbe de survie est une représentation graphique du nombre de survivants d'une cohortecohorte, c'est-à-dire d'un groupe d'individus du même âge suivis de la naissance jusqu'à la mort, en fonction de l'âge.

    Les trois courbes de survie

    On distingue trois grands types de courbe de survie.

    • Les courbes de type I sont aplaties au départ et s'incurvent brusquement. Elles correspondent à un faible taux de mortalité des jeunes et à un taux de mortalité des individus âgés élevé. Ce type de courbe de survie est celui d'une population ou d'une espèce qui produit peu de petits mais qui y apporte beaucoup de soins. C'est le cas par exemple des grands mammifères.
    • Les courbes de type III chutent fortement au départ puis s'aplatissent au niveau d'une valeur faible. Cela correspond à un fort taux de mortalité des jeunes et à un taux de mortalité faible chez les quelques survivants qui ont passé un âge critique. Ce type de courbe caractérise les populations et espèces qui ont une très forte féconditéfécondité mais qui apportent peu ou pas de soins à leurs jeunes. Les mollusques et les crustacéscrustacés ont un tel type de courbe de survie.
    • Entre ces deux réalités, les courbes de type II décroissent de manière constante. Moins fréquentes, ces courbes sont celles des espèces dont le taux de mortalité est fixe au cours de la vie d'une population. Quelques végétaux annuels ou encore les hydreshydres (cnidairescnidaires) suivent ce type de courbe de survie.