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    Comme Tchernobyl, la zone d'exclusion de Fukushima créée par la catastrophe nucléaire de 2011 a entraîné la prolifération d’animaux sauvages avec le retour d'ours bruns, de loups et de chevaux très satisfaits de l'absence humaine. Mais une nouvelle étude révèle aujourd'hui que cette désertion a également entraîné l'apparition d'une nouvelle race de cochons hybrides, issue du croisement entre les cochons échappés des élevages aux alentours et les sanglierssangliers sauvages vagabondant dans la zone. Plus de 30.000 cochons domestiques se seraient ainsi répandus dans la nature suite à l'évacuation.

    « Les radiations n'ont pas créé de changement génétique chez les animaux, mais l'invasion des cochons domestiques, si », annonce Donovan Anderson, chercheur à l'université de Fukushima au Japon, qui a publié une étude sur ces animaux d'un nouveau genre. Lui et ses collègues ont analysé l'évolution génétiquegénétique des sangliers sauvages dans la zone d'exclusion, et ont constaté que leur génomegénome avait été « envahi » par des gènesgènes de cochons domestiques après la catastrophe. Ces gènes ont cependant été progressivement « dilués », « sans doute parce que les cochons domestiques sont moins bien adaptés à la vie sauvage », avance Donovan Anderson. Les sangliers sont donc en train de retrouver leur véritable nature.

    Mais avec le retour progressif des humains dans la zone depuis 2018, leur havre de paix risque fort de prendre fin. L'Homme est en effet le seul prédateur connu du sanglier.

     

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