Une étude menée à l'Université de Stanford (CA) comparant des pratiques de fertilisation azotée de pommiers apporte des preuves supplémentaires des bénéfices environnementaux de l'agriculture raisonnée et de l'agriculture biologique par rapport à l'agriculture conventionnelle (engrais chimiques uniquement).

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    Note : les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com

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    L'agriculture est la première source de pollution azotée, qu'il s'agisse des pollutions des eaux par les nitrates (nocifs pour la santé humaine, en particulier pour les enfants et les personnes fragiles et les écosystèmes aquatiques) ou des pollutions atmosphériques par le N2O (très puissant gaz à effet de serre).

    L'étude conclut à une contaminationcontamination des eaux aux nitrates sur l'année de 4.4 à 5.6 fois supérieure avec la fertilisation conventionnelle (engrais chimiques synthétiques) par rapport à la fertilisation biologique (fumier de poulet et luzerne), la fertilisation raisonnée (engrais chimiques et biologiques) donnant des résultats intermédiaires.

    Les émissionsémissions de N2 (gaz inerte sans effet de serre) sont accrues par la fertilisation biologique et raisonnée, certainement à cause de l'augmentation de l'activité des bactériesbactéries dénitrifiantes du sol qui convertissent les nitrates en N2. Les émissions de N2O sont similaires pour les 3 traitements.

    Les conclusions de cette étude sont positives en particulier pour la promotion des pratiques agricoles raisonnées qui peuvent être adoptées plus facilement et plus largement que les pratiques biologiques.

    Par Claire Notin