Grâce à un nouveau projet dont le but est d'améliorer la maîtrise des ressources en eau du Nil, les dix pays du bassin de ce fleuve africain vont bénéficier d'un meilleur accès à l'information sur la disponibilité, l'utilisation et le potentiel de développement de ces ressources.

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    Financé par le gouvernement italien, ce projet, d'une valeur de 5 millions de dollars, sera mis en oeuvre par les gouvernements des pays concernés avec l'assistance de la FAOFAO. Il s'inscrit dans le cadre de l'Initiative du Bassin du Nil, un partenariat régional lancé en 1999 par les Etats riverains en vue d'un développement durable et d'une bonne gestion des eaux du Nil.

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    © Delucq - Gueules d'Humour pour Futura-Sciences

    Levier de développement social et économique

    «Les eaux du Nil recèlent un potentiel énorme comme levier de développement économique et social. Mais, pour le moment, l'incapacité de concevoir ensemble un plan de développement de l'eau, d'obtenir un accord sur un partage équitable des bénéfices et d'attirer les investissements a retardé l'utilisation de cette ressource pour le bénéfice des populations qui vivent dans la région du Bassin du Nil», a déclaré M. Pasquale Steduto, Chef du service développement et gestion des ressources en eau de la FAO.

    Avec un produit intérieur brutproduit intérieur brut de 400 dollars par habitant, très en dessous de la moyenne africaine, les dix pays riverains du Nil - Burundi, Egypte, Erythrée, Ethiopie, Kenya, Ouganda, République démocratique du Congo, Rwanda, Soudan et Tanzanie - peuvent difficilement se permettre de plus longs délais pour tirer le meilleur parti de cette ressource exceptionnelle.

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    © Grand - Gueules d'Humour pour Futura-Sciences

    Le projet soutiendra les initiatives à l'échelle du Bassin pour intégrer les ressources techniques dans le domaine de l'eau et les données sur son utilisation avec des informations démographiques, socio-économiques et environnementales afin d'examiner comment des politiques spécifiques et les modèles de projection sur l'utilisation de l'eau affecteront les ressources en eau des pays riverains du Nil.

    Le projet réalisera des études approfondies et des études de cas qui mettront en lumièrelumière les liens entre les pratiques de maîtrise de l'eau, les moyens d'existence dans les zones rurales et la sécurité alimentaire. Dans ce contexte sera conduite une grande enquête à l'échelle du Bassin afin d'évaluer l'utilisation, actuelle et future, des eaux et la productivité de l'eau pour l'agriculture pluviale et irriguée. Une autre étude de cas s'intéressera à l'analyse et à l'amélioration de la productivité de l'eau en fonction de la gestion des cultures.

    Expertise régionale

    L'initiative s'appuie sur les données de deux précédents projets financés par la Coopération italienne qui, depuis 1996, a investi 16 millions de dollars dans l'amélioration de la maîtrise de l'eau dans le Bassin du Nil, une superficie d'environ 3,1 millions de kilomètres carrés, soit environ 10 pour cent du continent africain.

    Les travaux précédents ont déjà débouché sur des résultats tangibles, dont l'établissement d'un réseau transfrontalier de surveillance hydrométéorologique et des bases de donnéesbases de données géographiques nationales de référence contenant non seulement des données sur l'hydrométéorologie et l'utilisation de l'eau, mais aussi des informations sur l'utilisation des terres et le type de sol.

    Un outil commun d'évaluation des ressources en eau a été élaboré pour les Etats du Bassin du Nil; il leur permet de jauger les avantages et les inconvénients et d'évaluer les conséquences des différentes décisions politiques. A également été assurée une formation sur les aspects légaux et institutionnels de la maîtrise des ressources en eau.