Dans son dernier rapport paru en septembre 2004, l'U.S. Commission on Ocean Policy recommandait le développement de l'aquaculture offshore.

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    Plateforme pétrolière transformée en ferme d'aquaculture le long des côtes de Californie

    Plateforme pétrolière transformée en ferme d'aquaculture le long des côtes de Californie

    Trois mois plus tard, le Président Bush présentait son "Ocean Action Plan" et faisait de la réglementation de cette activité une priorité pour l'année 2005 - un des instruments de cette politique étant la reconversion des plates-formes maritimes de gazgaz et de pétrolepétrole en récifs artificiels.

    Cela passe par la levée de certains obstacles législatifs. Actuellement, l'industrie aquacole est en effet limitée aux eaux territoriales sous l'autorité des Etats, pour lesquelles les permis sont plus faciles à obtenir. Mais la prochaine loi pourrait définir des zones plus au large dédiées à l'aquaculture, ce que certains dénoncent comme la privatisation de ressources publiques.

    Dans le Golfe du Mexique, des expérimentations évaluent depuis de nombreuses années le potentiel de la pratique, déjà déployée en Asie (Chine notamment). L'enjeu est de taille puisqu'on estime que d'ici 2025, le marché américain en produits de la mer, actuellement déficitaire de 8 milliards de dollars par an, dépassera de 2,2 millions de tonnes ce qu'il est actuellement. Les besoins nationaux et les perspectives économiques n'effacent toutefois pas les craintes d'un impact négatif sur l'environnement.

    Les plus critiques pointent notamment les risques de pollution liés à la concentration des élevages, mais aussi à la possibilité d'une dissémination des gènesgènes d'espèces modifiées dans le milieu sauvage et à la transmission de maladies.