L'EPA a annoncé la semaine dernière les nouvelles normes concernant les particules fines : PM10 et PM2.5 (PM2.5 : particules de diamètre inférieur à 2.5 microns, PM10 : diamètre inférieur à 10 microns).

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    Ces deux normes font partie des National Ambient AirAir quality Standards (NAAQS) établis par l'EPA en applicationapplication du Clean Air Act. Ces normes doivent en principe être réévaluées et, si nécessaire, mises à jour tous les 5 ans. En ce qui concerne les particules, la dernière évaluation datait de 1997. Les moyennes des concentrations sur une journée ne devaient pas dépasser 65 microg/m3 pour PM2.5 et 150 microg/m3 pour PM10. Les moyennes annuelles ne devaient pas dépasser 15 microg/m3 et 50 microg/m3 respectivement pour PM2.5 et PM10.

    En effet, il est reconnu que l'exposition aux particules, notamment les plus fines qui s'introduisent plus facilement dans les poumonspoumons, produit divers effets sanitaires tels que l'aggravation des symptômessymptômes asthmatiques, et peut conduire à une mort prématurée chez les personnes souffrant de déficience pulmonaire ou cardiaque.

    Les nouvelles normes modifient la concentration maximale quotidienne de PM2.5 qui passe de 65 à 35microg/m3, mais ne régulent plus la concentration maximale annuelle en PM10 (en arguant qu'aucun lien n'a été démontré entre exposition chronique et effets sanitaires). De nombreuses associations dont l'American Lung Association regrettent que la concentration maximale annuelle en PM2.5 n'ait pas été abaissée comme le recommandait le Clean Air Science Advisory Committee de l'EPA et jugent la décision de l'EPA insuffisante. En Mars 2006 ce comité avait en effet adressé une lettre à Stephen Johnson, administrateur de l'EPA rappelant leurs recommandations et les faits scientifiques sur lesquels elles étaient fondées, mais cela n'a eu aucune conséquence sur la version finale des normes.

    De leur côté, certaines associations industrielles, telles que la National Association of Manufacturers, s'opposent également aux nouvelles normes, mais en en jugeant le coût trop élevé.

    Par Elodie pasco