La préservation de la biodiversité et des habitats hébergeant la vie sauvage constitue le fondement de la santé globale, selon Jianguo Liu, professeur d'écologie à la Michigan State University et co-auteur d'un article publié dans la revue Science du 23 Mai.

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    Il y décline les moyens de protéger la biodiversité caractérisant le vaste système de réserves naturelles de la Chine. Les résultats de ses recherches dépassent cependant largement le cadre de la Chine, indique-t-il.

    Une approche mettant en jeu les sciences sociales et écologiques est la clé du succès, depuis que les besoins de la nature et de l'humanité ne peuvent plus être considérés séparément. Les besoins des villageois chinois en bois combustiblecombustible pour la cuisson et le chauffage, par exemple, entrent en conflit avec la préservation de la forêt. Si les besoins basiques ne sont pas satisfaits, les gens font ce qu'ils doivent pour survivre, fait remarquer Liu. Or la Chine possède nombre de plantes et d'animaux, connus ou encore à découvrir, présentant un intérêt médical.

    Les chercheurs ayant travaillé avec Liu ont étudié non seulement la biologie de l'habitat en Chine et dans d'autres endroits du monde, mais aussi les pressionspressions économiques et sociales qui affectent l'habitat. Il est nécessaire de mieux comprendre les relations complexes entre biodiversité, santé humaine et développement économique. Il est aussi important que les gens comprennent les bénéfices à long terme de la préservation de la biodiversité, indique Liu.

    Des maladies telles que le SRASSRAS et le SIDASIDA indiquent que nombre de maladies peuvent transiter par les animaux. Si les écosystèmes ne sont pas en bonne santé, alors la santé humaine est en danger, conclut Liu.