En 1993, était lancé aux USA un programme de recherche visant à mettre sur le marché dans les 10 ans les premières voitures de série équipées d'un moteur fonctionnant à l'aide d'une pile à combustible, et non plus avec la traditionnelle combustion à l'essence.

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    Les 3 grands constructeurs US (General Motors, DaimlerChrisler et Ford) reconnaissent aujourd'hui ne pas avoir atteint cet objectif.

    Cette année, G.W. Bush souhaite relancer un nouveau programme de recherche, baptisé « Freedom Car ». L'intention américaine reste en filigranne de pouvoir s'affranchir de la dépendance à l'égard du pétrolepétrole.

    De son côté, le fabricant allemand BMW se montre très prudent dans le développement de la pile à combustiblepile à combustible au sein des moteurs automobilesautomobiles, car un certain nombre de contraintes techniques persitent :

    • le volumevolume occupé par ce nouveau procédé est bien supérieur à celui d'un moteur traditionnel, du fait des batteries de stockage du courant électriquecourant électrique produit.
    • en outre, la puissance fournie semble d'une manière générale être insuffisante au regard des performances minimales attendues d'un véhicule.
    • Le constructeur allemand concentre ses recherches sur le développement d'un moteur à eau, dont les premiers essais sur sa limousine haut de gamme (BMW série 7) semble être prometteur. Une commercialisation d'un tel véhicule serait même envisageable d'ici peu d'années.

      Dans l'attente, nombreux sont les experts qui ne prédisent pas de «révolution» dans l'automobile avant plusieurs décennies.

      Le potentiel d'amélioration du traditionnel moteur à combustioncombustion seraient loin d'être épuisées. A ce titre, il faut souligner les progrès réalisés au cours de ces dernières années en matièrematière de consommation chez les constructeurs européens (notamment dans les moteurs dieselsmoteurs diesels) ... en comparaison des fabricants US, dont les niveaux de consommation sont toutes proportions gardées encore nettement supérieures.

      La pollution atmosphérique risque bien de rester un souci majeur, aussi longtemps que l'automobile n'aura pas fait de progrès significatifs dans ce domaine. N'oublions pas que dans les 10 ou 15 ans à venir des marchés tels que la Chine notamment, mais aussi la Russie, voire l'Inde, vont probablement connaître une progression comprise entre 50 et 100 % par rapport à aujourd'hui de leur parc de véhicules.

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