La conférence du Cites n'interdira pas le commerce du thon rouge comme l'avaient proposé plusieurs pays. Le Japon et de nombreux pays en développement n'ont pas voulu d'une telle mesure.

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    Un thon rouge de l'aquarium Kaiyukan à Osaka, au Japon. La pêche est soumise à des quotas, qui se réduisent d'année en année mais qui ne sont pas respectés par tout le monde. © OpenCage, Creative Commons

    Un thon rouge de l'aquarium Kaiyukan à Osaka, au Japon. La pêche est soumise à des quotas, qui se réduisent d'année en année mais qui ne sont pas respectés par tout le monde. © OpenCage, Creative Commons

    A Doha, au Qatar, la Convention internationale sur le commerce des espèces sauvages menacées (Cites) discutait aujourd'hui de la proposition de Monaco d'interdire les exportations de thon rougethon rouge provenant d'Atlantique Est et de Méditerranée. Soutenu par l'Union européenne, ce projet visait à inscrire ce grand poissonpoisson, Thunnus thynnus, que les scientifiques disent très menacé, dans l'Annexe I de la Cites, ce qui en aurait empêché le commerce international.

    Le Japon s'est toujours déclaré opposé à cette proposition et de nombreux pays en développement sont du même avis. Le résultat est un rejet du texte par 68 voix contre 20 et 30 abstentions. L'Europe avait, elle, proposé une variante, consistant à prévoir un délai avant l'inscription en Annexe I. Proposition rejetée également, par 72 voix contre 43 et 24 abstentions.