Le constructeur automobile Volvo a débuté des tests sur routes ouvertes de ses voitures autonomes. Plusieurs véhicules circulent actuellement dans un périmètre de 50 km autour de la ville de Göteborg, en Suède. L’objectif est de déployer une centaine de ces voitures d’ici 2017 avant d’envisager une commercialisation.


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    En décembre dernier, Futura-Sciences présentait le projet Drive Me, du constructeur automobileautomobile suédois Volvo. Ce système de pilotage automatique, installé dans une voiture, la rend totalement autonome, à l'instar de ce que font Google et d'autres marques (Audi, BMW, Mercedes, Nissan, Toyota ou encore Volkswagen). Après avoir travaillé sur ses prototypes, Volvo vient de lancer ses premiers essais en conditions réelles sur route ouverte.

    Depuis quelques semaines, plusieurs modèles équipés de cette technologie nommée Autopilot sillonnent les rues de la ville de Göteborg dans un rayon de 50 kilomètres. « Les véhicules de test sont désormais en mesure de gérer le suivi d'une voie, la régulation de la vitessevitesse et l'insertion dans le trafic », explique Erik Coelingh, technicien Volvo cité dans un communiqué de presse.

    En marge de son projet de voiture autonome, Volvo teste une solution alternative au positionnement GPS, basée sur des aimants insérés sous la chaussée. Les voitures, équipées de détecteurs de champ magnétique, se positionnent en suivant ce réseau qui s’apparente à des rails invisibles. © Volvo Car Group

    En marge de son projet de voiture autonome, Volvo teste une solution alternative au positionnement GPS, basée sur des aimants insérés sous la chaussée. Les voitures, équipées de détecteurs de champ magnétique, se positionnent en suivant ce réseau qui s’apparente à des rails invisibles. © Volvo Car Group

    Les voitures autonomes suivent les aimants

    Volvo ne donne que très peu de détails techniques sur Autopilot. Tout juste sait-on que les véhicules sont équipés de radars de proximité, de caméras et d'un système de télédétection laserlaser (lidarlidar), ce qui est aussi le cas des autres véhicules autonomes actuels. Chaque voiture est connectée en permanence à une plateforme Volvo qui gère la cartographie en temps réel et l'information sur le trafic routier.

    En marge du projet Drive Me, Volvo travaille également sur une alternative au système de guidage par GPSGPS et caméras en se servant d'aimants insérés dans la chaussée pour permettre au véhicule de déterminer sa position. Dans leur centre d'essai, les ingénieurs de la marque suédoise ont équipé une section de route d'une centaine de mètres d'aimantsaimants en ferrite de forme circulaire placés à 20 centimètres de profondeur. La voiture équipée de détecteurs de champ magnétiquechamp magnétique suit ces repères invisibles. Une option technique intéressante pour la voiture du futur, mais qui supposerait d'importants investissements pour équiper les réseaux routiers.

    En ce qui concerne Drive Me, les tests vont se poursuivre avec l'objectif d'atteindre une centaine de véhicules en circulation en 2017. Interrogée par Futura-Sciences, une porteporte-parole de Volvo a indiqué qu'une éventuelle commercialisation de ces voitures autonomes n'interviendrait pas avant 2020.