Une équipe de chercheurs du CEA, du CNRS et des universités de Lyon 1 et de Genève a battu le record de puissance pour un « flash » laser émis dans l'atmosphère.

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    Faisceau laser au-dessus du bâtiment Alisé

    Faisceau laser au-dessus du bâtiment Alisé

    Avec 30 térawatts (l'équivalent de mille milliards d'ampoules électriques) et une durée de moins d'une picoseconde (un millième de milliardième de seconde soit dix milliards de fois plus courte qu'un flashflash d'appareil photographique), cette impulsion laser peut se propager jusqu'à la stratosphèrestratosphère à plus de 15km d'altitude.

    Dès le contact avec l'air, l'impulsion devient «visible» pour former un rayon «laser blanc» et créer un fil rectiligne de matière chargée électriquement.

    Ce fil pourrait agir comme un paratonnerreparatonnerre capable de guider la foudrefoudre des nuagesnuages vers le sol. Le «laser blanc» permet également de mesurer à distance la pollution atmosphérique. De telles perspectives ont été ouvertes depuis quelques années par la collaboration franco-allemande Téramobile (www.teramobile.org), mais avec un laser 100 fois moins énergétique.

    Co-financée par la DGA, cette campagne d'expériences tire parti des performances exceptionnelles du laser Alisé du CEA / CESTA, sur le site du laser Mégajoule près de Bordeaux.