Le CNRS et Renault créent le Laboratoire de perception et contrôle du mouvement en environnement virtuel (LPCMV), implanté au Technocentre. Cette entité étudiera les mécanismes liés à la perception sensorielle du mouvement et de l'espace. Ce type d'approche permettra, entre autres, une optimisation des outils de réalité virtuelle. Les études seront réalisées sur les systèmes de simulation mis à disposition par Renault : simulateur de conduite ULTIMATE, simulateur d'éclairage, salle de réalité virtuelle, etc. Le laboratoire regroupera une trentaine de chercheurs.

au sommaire


    Etude de l'interface homme-machine du poste de conduite.© Renault

    Etude de l'interface homme-machine du poste de conduite.© Renault

    Le CNRS et la Direction de la recherche de Renault créent une unité de recherche commune : le Laboratoire de perception et contrôle du mouvement en environnement virtuel (LPCMV). Avec cette nouvelle entité, les deux partenaires ouvrent des voies de recherche originales dans le domaine de la réalité virtuelleréalité virtuelle.

    Le laboratoire est chargé d'étudier les mécanismes de perception et d'interprétation de l'environnement par les conducteurs. L'objectif est de comprendre les liens qu'établit un individu en situation de conduite avec l'espace qui l'entoure. Entièrement menés sur les systèmes de simulation de Renault, les programmes d'études porteront notamment sur les sensations de déplacement : vitesse d'accélération, vitesse de freinage. Les chercheurs s'attacheront également à l'environnement proche du conducteur, et particulièrement à sa perception de l'habitacle. L'observation de l'utilisation des commandes permet de mesurer l'incidenceincidence sur la conduite des interfaces des planches de bord : écrans, satellites de commandes (sur le volant), interface vocale...

    Autre domaine de recherche : le comportement du conducteur. Les chercheurs mesureront et analyseront les réactions des conducteurs selon le scénario de conduite dans lequel ils se trouvent. Grâce à ces recherches, ils pourront ensuite développer des simulateurs où le comportement des conducteurs dans l'espace virtuel sera représentatif de leur comportement dans l'espace réel.

    Un partenariat scientifique

    La création du LPCMV permettra au CNRS et à Renault de bénéficier de leurs expériences réciproques dans le domaine de la réalité virtuelle. Le CNRS apporte les ressources humaines en détachant des chercheurs au sein du laboratoire. De son côté, Renault met à disposition des chercheurs ses systèmes de simulation immersive, comme le simulateur de conduite ULTIMATE, le simulateur d'éclairage ou encore la salle de réalité virtuelle.

    Pour le CNRS, l'objectif des recherches est de progresser dans la compréhension des mécanismes de perception de l'espace et du mouvement. Pour Renault, l'objectif est également de comprendre les différences et les similitudes des comportements du conducteur de véhicule en environnement réel et en environnement virtuel. Les connaissances acquises par l'expérimentation en réalité virtuelle contribueront également à l'amélioration des systèmes de simulation immersive conçus et réalisés par Renault.

    Créé à l'initiative du Centre technique de simulation de Renault, le LPCMV est rattaché au Département des sciences de la vie du CNRS. Il est situé au Technocentre de Renault, à Guyancourt.