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    Faire barrage aux remontées capillaires, étanchéifier les fondations : ces travaux se chiffrent en milliers d'euros. Le moins qu'on puisse attendre est que l'intervention assure un résultat durable et bénéficie de solides garanties. Pour être sûr, il faut choisir la certificationcertification QualibatQualibat, octroyée par le Cofrac (Comité français d'accréditation).

    Quelles sont les garanties de qualité pour les travaux antihumidité ? © Kange one, Fotolia

    Quelles sont les garanties de qualité pour les travaux antihumidité ? © Kange one, Fotolia

    Travaux antihumidité : la certification Qualibat 

    Il est essentiel de s'assurer que l'entreprise contactée possède bien les compétences requises. Gare aux labels et certifications fantaisistes ! Les seuls qui vaillent sont attribués par des organismes officiels. Le Cofrac (Comité français d'accréditation) est l'unique organisme national en charge de l'accréditation des diagnostiqueurs. Pour les travaux d'assèchement et d'étanchéitéétanchéité, le standard de qualité est la certification Qualibat.

    L'agence Qualibat définit pour les professionnels agréés un périmètre des travaux autorisés. Chaque qualification ou certification reçoit un code à 4 chiffres : par exemple, 1542 pour « l'assèchement des mursmurs par traitement des remontées capillaires ». L'entreprise certifiée doit, en particulier :

    • retenir la solution adaptée au diagnosticdiagnostic, en mentionnant la suppression de toutes les causes de l'humidité ;
    • mettre en œuvre la technique d'assèchement et l'assainissementassainissement des supports ;
    • nettoyer le chantier ;
    • gérer les déchetsdéchets.

    Quelle que soit la nature des travaux, l'offre de contrat doit comporter une garantie décennale, une assurance responsabilité civile et une garantie produit longue durée (vingt ans au moins). Il faut également s'assurer de la conformité aux normes françaises ou européennes des produits et matériaux utilisés. Certains prestataires en manque d'arguments insistent lourdement sur le fait que le système est breveté : un brevet n'est en aucun cas une garantie d'efficacité. Une validation par avis technique du CSTB (Centre scientifique et technique du bâtimentCentre scientifique et technique du bâtiment) est autrement plus convaincante.

    La nomenclature des métiers certifiés est téléchargeable sur le site de la certification Qualibat. © qualibat.com

    La nomenclature des métiers certifiés est téléchargeable sur le site de la certification Qualibat. © qualibat.com

    À lire

    • Habitation (revue trimestrielle de l'Association suisse pour l'habitat), n° 4 de l'année 2008, article page 12 sur l'assèchement des murs, signé Stefan Hartmann ;
    • Fiches pratiques de l'Agence Qualité ConstructionConstruction :
    • Guide La pathologiepathologie des façades, diagnostic, réparations et préventionprévention, CSTB éditions ;
    • Humidité dans les bâtiments, rédigé par un collectif, éditions GingerGinger Cated, 2006 ;
    • La maison ancienne, par J. et L. Coignet, éditions Eyrolles 2006 ;
    • Manuel de la sensibilisation à la restauration de la maçonnerie, par Patrice de Brandois et Florence Babics, ArchitectesArchitectes du Patrimoine, édition 2006 sur culture.gouv.fr ;
    • Prévention des risques dus à l'humidité dans les bâtiments anciens, par la FFB et le CEBTP, 2002 ;
    • Remontées capillaires, étude comparative des traitements initiée par la FFB : Bâtimétiers n° 25 - 2011, Gros œuvreGros œuvre, Structure ;
    • Traiter l'humidité, par Yves Baret, éditions Eyrolles 2007.