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    Parce qu'elle concentre toutes les fonctions de gestion, la domotiquedomotique permet d'aller beaucoup plus loin. Son application la plus puissante aujourd'hui est, à n'en pas douter, le système EIB/KNXKNX. Dans le résidentiel, ce standard fonctionne comme un « bus local » où tous les capteurscapteurs et actionneurs servant à la régulation et à la surveillance communiquent sur une même superficie.

    Réseaux informatique.© LoboStudioHamburg - CC0 Domaine public

    Réseaux informatique. © LoboStudioHamburg - CC0 Domaine public
    Avec le réseau bus, les circuits alimentant le pilotage, les commandes… sont constitués d’un unique câble « 2 paires ». Seules les lignes délivrant l’électricité nécessaire au fonctionnement des appareils sont câblées classiquement. © ABB

    Avec le réseau bus, les circuits alimentant le pilotage, les commandes… sont constitués d’un unique câble « 2 paires ». Seules les lignes délivrant l’électricité nécessaire au fonctionnement des appareils sont câblées classiquement. © ABB

    Une fois saisie par le bus, une donnée, analogiqueanalogique ou digitale, est utilisable à n'importe quel endroit du réseau. Le chauffage est programmé selon les rythmes de vie de la famille : par plages horaires pour chaque pièce et jour de la semaine. Un détecteur de mouvementdétecteur de mouvement éteint la lumière lorsque l'on quitte le local, ajuste le chauffage et fonctionne la nuit comme un appareil de surveillance. D'un seul geste, quand on quitte la maison, les volets se fermentferment et la programmation abaisse la température à la valeur prévue. Dans le même temps, la surveillance périphérique entre en action...

    L'hiverhiver, pour les amateurs de pentes neigeuses (ou de cocotiers), le chauffage se met hors-gelgel dès qu'est enclenché le scénario « vacances ». L'été, c'est la climatisation. Si l'on doit rentrer plus tôt que prévu, il suffit d'un coup de fil ou d'un mail pour que l'installation repasse en mode confort.

    Comment s’organise le réseau

    L'universalité du système EIB/KNX, la diversité et le nombre des appareils intégrables (blocs logiques, commandes, détecteurs, vannes de réglage, thermostatsthermostats...) rendent ce protocoleprotocole particulièrement avantageux. Cependant, sa mise en place requiert une étroite collaboration, dès le départ, entre le futur utilisateur et le programmateur (l'installateur). Les facultés de ce standard ouvert sont réparties et stockées dans les « stations », ou acteurs (dits encore « participants »), qui peuvent librement s'échanger des informations. L'installation est principalement constituée de capteurs et d'actionneurs câblés par bus.

    • Les capteurs analysent l'état de fonctionnement des équipements, valident et transmettent les ordres via des boutons-poussoirs, détecteurs de présencedétecteurs de présence, électrovannes, thermostats d'ambiance... 
    • Les actionneurs, ou modules à monter sur le tableau de répartition, se chargent d'exécuter les commandes. 
    • Le bus transmet les messages tout en assurant l'alimentation en très basse tensionbasse tension des émetteurs et récepteurs. Il peut combiner deux topologies : en ligne (configuration la plus simple) ou en étoile (maison de grande superficie ou à étage). La plus petite unité (ou ligne) du réseau peut accepter jusqu'à 64 stations (STN sur le schéma), sans répéteurrépéteur, selon la consommation des équipements et la capacité du module d'alimentation choisi. Avec répéteur, on peut atteindre un maximum de 256 participants.
    Le câble bus peut se déployer sur 15 lignes, formant ainsi une zone reliée par un « coupleur de ligne ». Dans l’absolu, une installation peut totaliser 15 zones, connectées à autant de « coupleurs de zone », sur une dorsale. Un tel réseau se conçoit bien sûr dans un contexte industriel. - Longueur maxi d’une ligne : 1.000 m - Distance maxi entre module d’alimentation et STN : 350 m - Distance maxi entre 2 stations : 700 m. ©  ABB

    Le câble bus peut se déployer sur 15 lignes, formant ainsi une zone reliée par un « coupleur de ligne ». Dans l’absolu, une installation peut totaliser 15 zones, connectées à autant de « coupleurs de zone », sur une dorsale. Un tel réseau se conçoit bien sûr dans un contexte industriel. - Longueur maxi d’une ligne : 1.000 m - Distance maxi entre module d’alimentation et STN : 350 m - Distance maxi entre 2 stations : 700 m. ©  ABB 

    Branché sur le secteur, le module d'alimentation est un appareil haute sensibilité, proposé en 320 mA ou 640 mA : si l'on envisage des extensions, la deuxième option est d'emblée préférable. Le circuit est protégé par un disjoncteurdisjoncteur différentiel et des divisionnaires de puissances adaptées. Si la consommation électrique est faible, il est possible de servir deux lignes par un seul module d'alimentation. Lequel est systématiquement connecté à un coupleur d'où part le câble bus desservant les stations. Différents éléments, facultatifs mais conseillés, peuvent compléter la structure : en particulier, une prise de maintenance pour alimenter un ordinateur portable.

     Principe de câblage. 1. Disjoncteur différentiel placé en tête de circuit (sur rail DIN) 2. Coupe-circuits divisionnaires (il en faut un pour le bus) 3. Prise de maintenance (ordinateur portable…) 4. Module d’alimentation 320 ou 640 mA 5. Coupleur de ligne 6. Caches encliquetables du bus de données © ABB

     Principe de câblage. 1. Disjoncteur différentiel placé en tête de circuit (sur rail DIN) 2. Coupe-circuits divisionnaires (il en faut un pour le bus) 3. Prise de maintenance (ordinateur portable…) 4. Module d’alimentation 320 ou 640 mA 5. Coupleur de ligne 6. Caches encliquetables du bus de données © ABB