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    On produit 9,2 kilogrammes de melonsmelons chaque seconde en France, ce qui correspond à une production de 290.000 tonnes par an.

    Notre pays se situe à la treizième place dans le monde et représente le troisième producteur européen de melon, essentiellement avec le melon Charentais, avec un rendement moyen de 19,2 tonnes/ha.

    Importation des melons du Maroc, d'Israël et d'Espagne

    Pourtant, la France n'est pas autosuffisante et elle importe chaque année 90.000 tonnes de melons par an, principalement en provenance d'Espagne, du Maroc et d'Israël.

    La production de melon est importante en France mais le pays a également recours à l'importation. Ici, un melon brodé. © Gorawut Thuanmuangn, Shutterstock
    La production de melon est importante en France mais le pays a également recours à l'importation. Ici, un melon brodé. © Gorawut Thuanmuangn, Shutterstock

    Régions françaises productrices de melon

    Dans notre pays, trois grandes régions produisent des melons Charentais : le bassin sud-est, avec 124.386 tonnes, le bassin sud-ouest, avec 49.727 tonnes et la région centre-ouest, avec 86.773 tonnes. L'Hérault en est le premier département producteur, mais le troisième en surface.

    Le Centre de génétiquegénétique et d'amélioration des fruits et légumes, de l'Institut national de la recherche agronomique et de l'environnement (Inrae), situé à Montfavet, dans le Vaucluse, poursuit des efforts pour améliorer la production de melon en France.

    Parasites : la résistance des melons

    Parmi ses programmes de recherche, figure notamment la résistancerésistance des melons face aux agressions parasitaires, cela dans l'optique d'une réduction de l'emploi de produits antiparasitaires. Ainsi, alors qu'autrefois, pour combattre les pucerons, il fallait effectuer 3 à 4 traitements, le travail des chercheurs de l'Inrae a permis de supprimer de telles interventions ou de les limiter à une seule.

    Des recherches sont également menées afin de limiter très sensiblement la lutte chimique contre une grave maladie, l'oïdiumoïdium. Les scientifiques réussissent également à combattre certaines maladies virales, comme la mosaïque jaune de la courgettecourgette, également nuisible au melon.

    Melon d'eau dans une serre. © Wasu Watcharadachaphong, Shutterstock
    Melon d'eau dans une serre. © Wasu Watcharadachaphong, Shutterstock

    Durée de conservation du melon

    Des recherches ont lieu pour faire passer, dans l'avenir, la durée de conservation après récolte du melon Charentais de trois jours actuellement à plusieurs semaines. Toutefois, ce travail se heurte à un risque de diminution des arômes de la chair des fruits, ce qui pose un problème.

    Il serait alors question, à ce sujet, d'aboutir à un compromis, avec la création de variétés pouvant bénéficier d'une durée de conservation de l'ordre de 8 à 12 jours, et au maintien d'une saveur correcte.

    Qualité du melon

    Les melons commercialisés doivent répondre à des critères de production bien définis. Ainsi, le calibragecalibrage des melons Charentais est obligatoire et se décompose en plusieurs valeurs, en liaison avec leur poids :

    • de 350 à 450 g ;
    • de 450 à 550 g ;
    • de 550 à 650 g ;
    • de 650 à 800 g ;
    • de 800 à 950 g ;
    • de 950 à 1.100 g ;
    • de 1.100 à 1.300 g et plus.

    Les cotations, sur les Marchés d'intérêt national (MIN) tiennent compte, avec beaucoup de sérieux, de ces données pondérales.

    Par ailleurs, le contenu de chaque colis doit être homogène et ne comporter que des melons de même origine, variété ou type commercial, qualité, calibre, maturité et coloration ; des contrôles fréquents peuvent intervenir à ce niveau.