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    Les deux chocs pétroliers des années 1970 ont nettement favorisé le développement des isolants industrialisés. Efficaces, simples à poser et bon marché, ceux-ci ont permis, à un moment critique, d'alléger la facture énergétique tout en améliorant le confort des habitations. Qualités thermo-acoustiques et bon rapport qualité/prix sont aujourd'hui au cœur des problématiques environnementales.

    L'alternative écologique pour les isolants est une logique de bon sens. Ici, usine pétrochimique produisant du styrène, composé organique aromatique (C<sub>8</sub>H<sub>8</sub>) à la base du polystyrène. La pétrochimie est une industrie hautement polluante. © 12019, Pixabay, DP

    L'alternative écologique pour les isolants est une logique de bon sens. Ici, usine pétrochimique produisant du styrène, composé organique aromatique (C8H8) à la base du polystyrène. La pétrochimie est une industrie hautement polluante. © 12019, Pixabay, DP

    Les premiers visés sont les isolants synthétiques, issus de la pétrochimie, industrie hautement polluante. La plupart intègrent dans leur fabrication des gaz organiques (HCFC) reconnus comme impactants pour la couche d'ozonecouche d'ozone. De plus, en cas d'incendie, ces matériaux libèrent des substances toxiques. Quoique plus clémentes pour l'environnement, les laines minérales restent sujettes à questionnement.

    Culture du chanvre servant à l’isolation. © Nature et Tradition

    Culture du chanvre servant à l’isolation. © Nature et Tradition

    Isolants naturels

    La position des isolants naturels est à cet égard plus confortable, même si leurs processus de transformation alimentent les critiques.

    Tout matériau manufacturé implique en effet un traitement, lequel n'est pas toujours anodin. Plus directement, on peut regretter le caractère parfois minimaliste des informations techniques et l'absence fréquente de certificationscertifications (Acermi...).