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    Le soubassement d'un mur de soutènement dans la montée du château à Nice. © Christian Lassure, CC BY-SA 3.0, Wikimedia Commons

    Le soubassement d'un mur de soutènement dans la montée du château à Nice. © Christian Lassure, CC BY-SA 3.0, Wikimedia Commons

    En architecture, le soubassement représente l'assise d'une constructionconstruction, c'est-à-dire la base d'une fondation qui repose directement sur le sol.

    Les différents types de soubassements

    Il existe trois types de soubassement majeurs : le hérisson (construction en terre-plein), le vide sanitaire (construction surélevée de 40 à 80 cm) et le sous-sol. Le premier est le moins onéreux des trois à réaliser, destiné notamment aux terrains bien plats. En cas de pente, même légère, c'est la porte ouverte aux infiltrations d'eau. Le soubassement sanitaire répond mieux quant à lui à ces problématiques et évite de devoir creuser le sol de manière importante. Il est cependant plus coûteux. Le soubassement en sous-sol est le plus cher à mettre en œuvre, nécessitant de creuser fortement le sol naturel. Il permet cependant de créer des pièces supplémentaires, telles qu'un garage en sous-sol, une buanderiebuanderie ou une cave. Dans ce type de configuration, un système optimal d'évacuation des eaux doit être mis en place si la zone est exposée aux risques d'inondationsinondations.