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    Les plages, la mare des Agaures et les marais Sablais

    Les plages, la mare des Agaures et les marais Sablais

    Pour atteindre la mare des Agaures : depuis le port des SablesSables-d'Olonne, se diriger vers Le faubourg dit La ChaumeChaume (en passant devant le stade des peuples). La mare est située en bordure de zone pavillonnaire, et n'est pas très simple à localiser. Garez votre véhicule dans les rues adjacentes et explorez les buissons autour du petit plan d'eau.

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    Pour atteindre les marais sablais (composés du bassin Montporteau, du Vieux marais et du Cadrit), prendre à partir de la Capitainerie la Rue de la forêt qui se dirige vers la nord vers la Forêt d'Olonne. Les marais sont situés à droite de la route, au niveau du hameau des Grands Guérêts, après des bâtiments de squash.

    La plage de la Paracou est bien indiquée depuis les Sables-d'Olonne, tandis que la plage de Sauveterre est accessible depuis la Rue de la forêt, et en tournant à gauche au niveau du Grand Sauveterre.

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    Autour des Sables-d'Olonne

    • La mare des Agaures

    La mare des Agaures est un petit spot ornithologique peu connu, situé dans les faubourgs des Sables-d'Olonne, et d'ailleurs menacé par des projets d'urbanisation. Le plan d'eau, de moins d'un hectare, est entouré d'une importante végétation aquatique (roselière, saules). Les environs sont constitués de dunes couvertes de buissons. L'ensemble constitue un secteur très attractif pour les migrateursmigrateurs, surtout à la fin de l'été et en automneautomne. Les ornithologuesornithologues locaux l'ont surnommé le "Ouessant local" en raison des nombreuses raretés qui y sont vues chaque année.

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    Mare des Agaures. © Ornithomedia.com

    Les roselières et les saules accueillent par exemple régulièrement le Blongios nain (Ixobrychus minutus) et le Héron pourpré (Ardea purpurea), qui n'y nichent toutefois pas.

    Mais ce sont surtout les passereaux orientaux et sibériens qui ont fait la renommée des lieux, surtout en octobre. Le Pouillot à grands sourcilssourcils (Phylloscopus inornatus) y est pratiquement annuel de la mi-octobre à la mi-novembre. Le Pouillot de PallasPallas (P. proregulus) y a été observé plusieurs fois en octobre, et le Pouillot brun (P. fuscatus) y a déjà été noté.

    D'autres espècesespèces remarquables sont à chercher, comme l'Étourneau roselin (Sturnus roseus) en août-septembre, les Bruants auréole (Emberiza aureola) et rustique (E. rustica) en octobre.

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    Le Pouillot à grands sourcils (Phylloscopus inornatus) est très régulier autour de la mare des Agaures. © Samuel Progin.

    • Les plages de la Paracou et de Sauveterre

    Ces deux plages situées non loin des Sables-d'Olonne sont réputées pour être de très bons spots de seawatch (observation en mer).

    La plage de la Paracou par exemple est connue pour être en septembre l'un des meilleurs endroits du littoral atlantique français pour observer dans de très bonnes conditions les Labbes arctiquesarctiques (Stercorarius parasiticus) et pomarins (S. pomarinus) harcelant les sternes caugeks (Sterna sandvicensisSterna sandvicensis) et pierregarins (S. hirundo) qui pêchent près du littoral. En octobre, les zones rases (dunes) peuvent accueillir des espèces remarquables, comme le Pipit de Richard (Anthus richardi).

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    Plage de la Paracou. © Ornithomedia.com

    En hiverhiver, des alcidés, comme le Guillemot de TroïlGuillemot de Troïl (Uria aalge), le Pingouin tordaPingouin torda (Alca torda), le Macareux moine (Fratercula arcticaFratercula arctica) voir le Mergule nainMergule nain (Alle alle) s'échouent sur la plage ou stationnent non loin du rivage.

    Les rochers et les zones sablo-vaseuses attirent également de nombreux limicoleslimicoles en migration, comme l'Huîtrier-pie (Haematopus ostralegusHaematopus ostralegus), le Tournepierre à collier (Arenaria interpres) et plusieurs espèces de bécasseaux.

    Plus au nord, la plage de Sauveterre est réputée en juillet-août pour observer un phénomène ornithologique remarquable : le rassemblement de milliers de Puffins des Baléares (Puffinus mauretanicus), le plus important du littoral atlantique. Il est possible de voir d'autres espèces, comme le Puffin cendré (Calonectris diomedeaCalonectris diomedea).

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    Puffin des Baléares (Puffinus mauretanicus). © Ricardo Guttierez

    • Les marais sablais

    Situés juste au nord des Sables-d'Olonne, ces anciens marais salants sont considérés par les ornithologues locaux comme étant les plus riches en oiseaux de tous les marais de la région d'Olonne. Ils sont malheureusement menacés par la transformation en bassins de pisciculturepisciculture. Ils sont constitués de trois parties : le bassin Montporteau, le Vieux marais et le Cadrit.

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    Vue des marais sablais. © Ornithomedia.com

    Des centaines de limicoles de plus de 20 espèces y stationnent chaque année durant les migrations, surtout à la fin de l'été (juillet-août) et en automne (septembre). Parmi les espèces "européennes" régulières, des espèces nord-américaines y sont notée chaque année, en particulier le Bécasseau tacheté (Calidris melanotos).

    Parmi les autres accidentels observés, on relèvera par exemple le Bécasseau semipalmé (Calidris pusilla), le Bécasseau de Bonaparte (C. fuscicollis) ou le Pluvier dominicain (Pluvialis dominica).

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    Le Bécasseau tacheté (Calidris melanotos) est le plus régulier des limicoles américains observés dans les marais sablais. © Pierre-Paul Evrard

    • Le port des Sables-d'Olonne

    En septembre ou en octobre, notamment après des tempêtestempêtes, le port des Sables d'Olonne et le chenal d'accès à la mer peuvent être très attractifs. On se souvient encore localement de l'arrivée de centaines de Mouettes de Sabine (Larus sabinii) en 1996 ! Des océanites, en particulier tempête (Hydrobates pelagicus) ont déjà été vus.

    Le Phare de l'Armandèche est un autre site d'observation connu pour pratiquer le seawatching en automne, mais aussi pour chercher des passereaux peu communs, comme cette Rousserolle des buissons (Acrocephalus dumetorum) en novembre 2000.