Après le décryptage du génome humain, du moustique, de la souris commune, du nématode, de la drosophile et du poisson globe, c'est au tour de l'ascidie solitaire (Ciona intestinalis).

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    Les ascidies sont des Tunicati qui au stade adulte résultent des sessili, s'attaquent à un substrat rocheux et vivent en filtrant le plancton présent en eau. 
Crédits : www.univ.trieste.it

    Les ascidies sont des Tunicati qui au stade adulte résultent des sessili, s'attaquent à un substrat rocheux et vivent en filtrant le plancton présent en eau. Crédits : www.univ.trieste.it

    Un "animal clé" de l'évolution puisque apparaît chez son embryon l'esquisse des caractéristiques majeures du phylumphylum des chordates, ce qui situe cet ascidien entre les invertébrésinvertébrés et les vertébrésvertébrés.

    Réunissant une équipe de 87 scientifiques issus de cinq pays, une étude du Joint Genome Institute du Department of Energy à Walnut Creek (Californie) présente dans un article publié dans la revue Science les détails du profil génétiqueprofil génétique des 150 millions de paires de bases d'ADN de l'ascidie solitaire, particulièrement facile à manipuler et à étudier en laboratoire.

    En tout, le génome de l'ascidie solitaire renferme 15 000 à 16 000 gènes, soit environ la moitié de celui d'un être humain. L'étude de ce tunicier devrait contribuer rapidement à la compréhension de l'interaction et de la régulation des gènes.