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    Les épaves modernes, héritées des conflits mondiaux du XXe siècle, constituent maintenant des récifs artificiels attractifs pour les poissonspoissons.

    Découverte d'une épave. © MartinStr, Wikimedia commons, DP
    Découverte d'une épave. © MartinStr, Wikimedia commons, DP
    Photo 39. Un vestige du dernier conflit mondial, l'épave du <em>Messerschmidt</em>, à Planier, par 45 m de fond. © J. Collina-Girard
    Photo 39. Un vestige du dernier conflit mondial, l'épave du Messerschmidt, à Planier, par 45 m de fond. © J. Collina-Girard

    La domestication des espaces sous-marins

    Plusieurs structures artificielles ont été coulées au large des plages du Prado pour créer de nouveaux noyaux de peuplement sur fonds sableux. Ce début de domesticationdomestication des espaces sous-marinssous-marins sauvages est ainsi amorcé, 6.000 ans après l'arrivée des premiers agriculteurs néolithiques, sur l'île de Riou, au large du massif des Calanques.

    Photo 40. L'épave du <em>Liban </em>qui a coulé accidentellement, en 1903, devant les Farillons, entre 25 m et 33 m de profondeur. © J. Collina-Girard
    Photo 40. L'épave du Liban qui a coulé accidentellement, en 1903, devant les Farillons, entre 25 m et 33 m de profondeur. © J. Collina-Girard

    Cette domestication des paysages a commencé avec la mise en service, en mai 1989, de la ferme aquacole du Port de quarantaine sur la côte est de l'île de Pomègues. Pour se poursuivre, avec la mise en réserve, il y a une vingtaine d'années, d'une petite portion de littoral dans le Parc marin de la Côte bleue, près de Carry-le-Rouet, puis du Parc national des calanques, en 2012, incluant les paysages terrestres et sous-marins depuis Marseille jusqu'à la Ciotat.