Le mélanome, c'est le cancer le plus grave de la peau. Il tue 1500 personnes par an en France ! Un vaccin est actuellement à l'essai en Grande-Bretagne et en Australie : peut-être le traitement de demain…

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    © http://www.melanom.comMélanome

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    Tout commence au niveau des mélanocytesmélanocytes. Ces cellules de l'épidermeépiderme fabriquent la mélaninemélanine, un pigment donnant sa couleur à la peau (ainsi qu'aux yeuxyeux et cheveux). A certains endroits du corps, les mélanocytes se rassemblent en petits amas dense et brunâtre, généralement inférieur à 0,5 cm de diamètre : c'est le grain de beautégrain de beauté, autrement dit le naevus, une tumeurtumeur parfaitement bénigne...

    Jusqu'au jour où les terribles UVUV passent à l'attaque. Avec les années, l'exposition accumulée de la peau au soleil fait des dégâts. Trop, c'est trop, et les mélanocytes d'un naevus 'déraillent' : le cancercancer se développe. Le diagnosticdiagnostic est sans appel. C'est un mélanomemélanome, une tumeur maligne cette fois... et redoutable car si elle n'est pas retirée dés le début, elle évolue souvent en métastasesmétastases qui se dispersent dans toutes les parties du corps. Chaque année, on en dépiste 6000 à 7000 nouveaux cas dans l'Hexagone.

    Face aux résultats médiocres de la chimiothérapiechimiothérapie dans ce type de cancer, d'autres voies de traitement sont explorées, dont celle du vaccinvaccin. D'après Vincenzo Cerundolo, spécialiste en immunologie à l'Institut Weatherall de Médecine Moléculaire d'Oxford en Angleterre, le système immunitairesystème immunitaire de notre organisme pourrait être capable de développer des défenses contre les cellules cancéreuses du mélanome.

    En effet, celles-ci produisent une protéineprotéine spécifique, la NY-ESO-1. Le principe du vaccin consiste donc à injecter une forme synthétique de cette protéine au patient, avec un médicament qui accélère sa reconnaissance par les globules blancsglobules blancs. Ainsi, dés qu'ils la détectent dans l'organisme, ils la reconnaissent et éliminent la cellule qui en est porteuse.

    Pour le moment, l'essai, qui a porté sur un petit nombre de sujets anglais et australiens, est plutôt prometteur puisque les patients atteints d'un mélanome, qui ont été vaccinés après l'ablationablation chirurgicale de la tumeur ont vu leur taux de rechuterechute divisé par 3. Les travaux d'étude ne sont pas encore terminés, mais les chercheurs pensent déjà à une application de ce genre pour les cancers du seincancers du sein et de la prostateprostate, qui eux-mêmes, fabriquent des protéines semblables.