Pour tous ceux qui, pris par le temps, n’ont pas eu une minute pour se tenir informés, voici la synthèse. Le meilleur de l’actualité scientifique de ces dernières 24 heures.

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    La médecine régénérative n’en est encore qu’à ses balbutiements. Mais de nouvelles découvertes viennent chaque jour nous rapprocher de sa réelle mise en application. © Annie Cavanagh, Wellcome Images, cc by nc nd 2.0

    La médecine régénérative n’en est encore qu’à ses balbutiements. Mais de nouvelles découvertes viennent chaque jour nous rapprocher de sa réelle mise en application. © Annie Cavanagh, Wellcome Images, cc by nc nd 2.0

    Projets fous, découvertes géniales, futur connecté... Chaque jour, les nouveautés nous laissent envisager un autre avenir. Voici ce que l'on peut dire sur les dernières en date.

    Les actus qu’il ne faut pas manquer

    • Cellules souches. Très grosse avancée dans le domaine de la médecine régénérativemédecine régénérative. Depuis 2006, les chercheurs savent fabriquer des cellules souchescellules souches à partir de cellules adultes. Une nouvelle équipe vient de trouver une méthode plus efficace et plus rapide pour les fabriquer. Il suffit d'exposer les cellules à un stressstress, en réduisant le pH du milieu de culture par exemple.
    • Mammouths américains. Aux États-Unis, la disparition des mammouthsmammouths et autres castors géants est depuis longtemps attribuée à l'Homme. Ce serait un tort. Divers facteurs environnementaux et climatiques seraient également en cause.
    • Eau lunaire et oxygène martien (en anglais). La Nasa prépare des projets pour le moins originaux. Elle ambitionne d'envoyer des missions robotiquesrobotiques produire de l'eau sur la Lune et de l'oxygène sur Mars. Pourquoi ? Il ne sera plus nécessaire de les emmener lors de missions spatiales, et on pourra ainsi équiper les missions habitées de davantage de matériel utile.
    • Google Glass. Le géant du Web a depuis un moment déjà présenté ses célèbres lunettes connectées. Il annonce maintenant qu'il devrait commercialiser de nouvelles versions des Google GlassGoogle Glass à la fin de l'année, avec des montures traditionnelles en titane. Les prix pourraient même baisser. Une façon d'ouvrir ces lunettes au grand public.
    • Lunettes de mollusques (en anglais). Pas question pour le moment de les connecter à InternetInternet, mais l'idée pourrait être transposée un jour. Dans une étude, des chercheurs canadiens se sont inspirés de la coquille des coquillages en nacre pour développer un verre capable de plier sans rompre.
    • Peste, la résurrection. Les chercheurs ont prélevé une souche de Yersinia pestisYersinia pestis dans les dents d'un squelette du VIe siècle, mort de la terrible épidémieépidémie de pestepeste qui a sévi vers 540. L'analyse de son génomegénome montre qu'il ne s'agit pas de l'ancêtre de la souche responsable de la fameuse épidémie de peste noire au XIVe siècle.
    • Million dollar enigma. En 2000, l'institut de mathématiques Clay a mis à prix sept problèmes mathématiques. L'un d'eux a déjà été résolu, et un mathématicienmathématicien kazakh pense avoir trouvé la solution à l'un des aspects des équations de Navier-Stokes. Si les calculs sont effectivement bons, il recevra une récompense d'un million de dollars.
    • Jupiter proche du soleil (en anglais). Une analyse de milliers d'astéroïdesastéroïdes de notre Système solaireSystème solaire bouleverse notre vision à son sujet et suggère par exemple que JupiterJupiter a un jour été bien plus proche qu'elle ne l'est actuellement du SoleilSoleil.
    • Le retour des chauves-souris. Les chiroptèreschiroptères ont connu des décennies difficiles en Europe. Mais ce temps pourrait bien être révolu. D'après l'Agence européenne de l'environnement, elles reviennent massivement sur le Vieux Continent.
    • Le vol du serpent (en anglais). Difficile de croire que les serpents volent. Pourtant, c'est le cas, et les chercheurs le savent bien. Les recherches précédentes sur la question se sont focalisées sur les ondulations réalisées en vol. Des chercheurs viennent de s'intéresser à la forme du corps (sa section ressemble à celle d'une soucoupe volante), et ainsi de montrer qu'elle est plus aérodynamique qu'on pourrait le croire.
    • Diagnostic par le nez. Nous disposerions en nous-mêmes de l'aptitude à diagnostiquer la maladie. Notre neznez pourrait distinguer les odeurs d'un état normal de celles d'un état pathologiquepathologique.