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    Les symptômessymptômes de la cystite permettent de guider le diagnosticdiagnostic du médecin qui peut se fonder sur d'autres outils : bandelettes, ECBU (examen cytobactériologique des urines)ECBU (examen cytobactériologique des urines) et imagerie médicale.

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    Cellules sanguines. © WikiImages, Pixabay, DP

    Symptômes de la cystite infectieuse

    Les symptômes de la cystite infectieuse peuvent suffire au diagnostic. Le début est brusque et démarre par de violentes douleursdouleurs au niveau du bas-ventre mais aussi des brulûres vésicales lors du passage de l'urine, et ce même en-dehors des épisodes mictionnels. Les envies d’uriner sont fréquentes et la mictionmiction douloureuse entraîne des brûlures. Les urines se modifient et leur aspect devient trouble voire rouge à cause de saignements des parois vésicales. L'odeur peut aussi être forte. Cependant, le sujet ne souffre pas de fièvrefièvre.

    ECBU, antibiogramme, imagerie médicale : les tests de diagnostic

    Avant d'avoir recours à l'ECBU (examen cytobactériologique des urines), le médecin peut ordonner un suivi par bandelettes immergées dans l'urine afin de déceler d'éventuelles traces de nitrites (signes de la présence de certains germesgermes), de leucocytesleucocytes ou encore d'hématuriehématurie (présence de sang dans l'urine).

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    L’ECBU vise à identifier les bactéries présentes et leur sensibilité aux antibiotiques. © DR

    De façon générale, l'ECBU permet lui de mesurer le nombre de leucocytes mais aussi d'hématieshématies et de bactériesbactéries dans l'urine. Les bactéries sont identifiées par espècesespèces et un antibiogrammeantibiogramme peut être réalisé, afin de connaître la sensibilité des bactéries vis-à-vis des antibiotiquesantibiotiques.

    L'antibiogramme sert à tester la sensibilité des bactéries aux antibiotiques. © School of Veterinary Medicine and Science University of Nottingham, UK, Flickr, CC by-nc-sa 2.0

    L'antibiogramme sert à tester la sensibilité des bactéries aux antibiotiques. © School of Veterinary Medicine and Science University of Nottingham, UK, Flickr, CC by-nc-sa 2.0

    L'imagerie médicale est pratiquée en cas de cystite infectieuse récidivante (plus de quatre épisodes d'infection urinaireinfection urinaire par an) ou de complications. Différentes méthodes d'imagerie existent :

    • L'examen radiologique peut être nécessaire pour déterminer s'il y a des problèmes dans l'appareil urinaire.
    • L'urographie intraveineuse : un produit de contrastecontraste à base d'iode est injecté afin de suivre son cheminement par les voies urinaires. Cet examen est contre-indiqué lors du premier trimestre de grossessegrossesse chez la femme enceinte, en cas d'allergieallergie à l'iode, chez les diabétiquesdiabétiques et pour ceux atteints d'une insuffisance rénaleinsuffisance rénale débutante.
    • La cystographie rétrograde consiste à prendre des clichés avant, pendant et après la miction, grâce à un produit de contraste injecté avec une sonde. Cet examen facilite la recherche d'une anomalieanomalie de la morphologiemorphologie vésicale.
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    L’échographie permet une vision des organes en jeu (reins, vessie, urètre, prostate). © DR
    L’urographie intraveineuse permet, grâce à un produit de contraste, de suivre le fonctionnement de l’appareil urinaire. © DR

    L’urographie intraveineuse permet, grâce à un produit de contraste, de suivre le fonctionnement de l’appareil urinaire. © DR
    L’urétrocystographie permet la rechercher d’une anomalie de la morphologie vésicale. © DR

    L’urétrocystographie permet la rechercher d’une anomalie de la morphologie vésicale. © DR