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    Cette plante herbacée vivace que l'on retrouve dans les jardins de campagne, avec des tiges anguleuses et des feuilles pétiolées groupées par deux, c'est le physalis. Ses petites fleurs blanches se tiennent à sa partie supérieure et son calice croît jusqu'à former une vésicule autour de son fruit sphérique, de couleurcouleur orangée. Très joli sur un dessert un peu chic...

    Ce sont les fruits du physalis justement, qui sont récoltés et utilisés en phytothérapie. Ces baies, orange ou rouge, sont extraites de leurs vésicules et mises à sécher sur des grilles, à l'ombre. Elles deviennent alors inodores et ont un goût amer.

    Le physalis, contre la goutte

    Les principes actifs retrouvés dans la baie du physalis accélèrent l'élimination de l'acide urique. Il s'agit notamment de la physaline, mais également d'alcaloïdesalcaloïdes et de pigments organiques. C'est pourquoi le physalis est recommandé contre les affections rénales et celles des voies urinaires, ainsi qu'en cas de rhumatismes ou de gouttegoutte.

    Le physalis peut ainsi être consommé en infusioninfusion, à raison de deux tasses par jour. Vous pouvez utiliser 15 à 30 grammes de fruits mûrs pour un demi-litre d'eau. Grâce à sa richesse en vitamines C, cette boisson sera également précieuse en période de convalescence. Enfin le physalis peut être consommé frais, préparé en salade, par exemple.

    Sources :

    • Phytothérapie, la santé par les plantes, Vidal Éditeur 
    • Plantes médicinalesPlantes médicinales, Gründ

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.