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    Le terme « malbouffe » est l'équivalent de l'anglais junk food. Le mot junk peut se traduire, au choix, par « déchetdéchet », « camelote » ou encore « ordure ».

    Malbouffe : graisses, sel et additifs

    Cette expression est apparue avec la société de consommation et désigne une nourriture considérée comme mauvaise, tant d'un point de vue diététique que sanitaire. Le plus souvent, ces aliments sont riches en graisses, en sucres et/ou en sel tandis qu'ils présentent une faible valeur nutritive. Le terme peut aussi englober des préparations alimentaires toujours plus riches en additifs (exhausteurs de goûts, stabilisants, arômes alimentaires, etc.) et pauvres en éléments de base.

    La restauration rapide est globalement accusée de faire de la malbouffe. Ainsi, les hamburgers, les pizzas, les frites et les sodas qui les accompagnent figurent parmi les aliments les plus représentatifs de cette junk food.

    Malbouffe et santé

    On accuse volontiers la malbouffe d'être à l'origine de différentes pathologies comme l'obésitéobésité, le diabètediabète, les maladies cardio-vasculaires et même la dépression. De plus en plus d'études scientifiques tendent à démontrer les effets délétères de ces habitudes alimentaires déviantes.

    Pour lutter contre ce que certains qualifient de fléau des temps modernes, la France a instauré une Semaine du goût qui a lieu tous les ans au mois d'octobre. Certaines personnes se sont imposées comme des figures de l'opposition à la malbouffe, c'est le cas par exemple des Français José Bové ou Jean-Pierre Coffe. L'organisation internationale Slow Food, quant à elle, milite pour un monde dans lequel chacun pourrait avoir accès à une nourriture saine, héritée des traditions locales.